Une nouvelle fois la collection ‘Treize Etrange’ nous propose un ovni de la bande dessinée avec ‘Hollywood 1910, Mister Griffith’. Nous y découvrons les début du cinéma et particulièrement le travail d’un des plus grand pionniers du septième art, Griffith. Tout ceci à travers les yeux d’une petite fille qui n’a pas froid aux yeux et s’en va bavarder aux côtés des stars sur les tournages.





Les frères Astier, à la manière des célèbres duos de réalisateurs fraternels, nous présente l’histoire à leur manière avec un parti pris évident. Les dessins forts particuliers, tout en couleurs par opposition avec le noir et blanc utilisé à l’époque jouent clairement sur les expressions des personnages à la manière du cinéma muet.


Les acteurs y sont d’ailleurs représentés comme des zombies, ce qui est d’ailleurs souligné par la petite fille. On lui répond que le maquillage et le fond de teint blanc devait être vraiment forcés pour prendre la lumière, donnant un aspect un rien mort-vivant dans la vraie vie. L’opposition action réelle (tournage) et scènes de cinéma (noir et blanc) se retrouve d’ailleurs très bien sur la couverture de l’album.


Côté narration, on s’attache à des anecdotes et les auteurs s’appuient entre autres sur les mémoires d’une des actrices les plus connues de l’époque, la petite fiancée de l’Amérique, Lilian Guish.





Une curiosité en hommage aux premières stars du cinéma, on ne peut qu’adhérer !