Rosie, belle brune ténébreuse, refait sa vie avec Nils. Enfin, ils vont s’installer ensemble… emmenant au passage dans leurs bagages enfants et ados parfois quelque peu encombrants. Ils s’aiment et sont prêts à faire fi des erreurs sentimentales passées et des remarques acerbes de leurs progénitures respectives. L’emménagement dans une grande maison est l’occasion pour Michael, le fils aîné de Nils de rencontrer sa jolie et curieuse voisine. Elle lui signale que si on découvre les secrets cachés des gens, on les domine facilement. Et si Rosie et ses filles cachaient des squelettes dans leurs placards ? Combien de temps réussiront-elles à s’injecter en toute quiétude la substance qui leur permet de soustraire au monde un détail important de leur vie : leur vampirisme ?! Et si l’on décidait de les faire chanter ?





Tout en modernité, Urban Vampires revisite les faits de société (adolescence, familles recomposées, volume horaire de travail des cadres au détriment de la famille, imaginaire enfantin…). Pour l’instant, on n’entre pas dans le vif du sujet et on apprend plutôt à connaître les différents protagonistes de l’histoire. Chacun son caractère et il est bon de se le rappeler. On remarque bien que Rosie et ses filles ont des petits « soucis » mais on ne sait pas encore trop quoi. Par contre, on sent monter en parallèle un thriller sous fond de chantage qui nous laissera d’ailleurs sur notre faim en fin de tome. Rien d’étonnant, Corbeyran, étant un habitué des cliffhangers.





Un premier tome qui pose les choses mais qui ne nous captive pas réellement. Etant habituée aux scénarii percutants de l’auteur, j’espérais plus de tension dans une telle histoire. J’attends donc le prochain tome pour me faire une réelle opinion de la série.