Toujours pas tirés de la mauvaise passe dans laquelle leur nouvelle combine les a entraînés, les Tzarom tentent de recoller les morceaux et de rassembler leur famille éparpillée.


Maman est toujours en prison et se montre plutôt intraitable. La fille aînée fait tourner les têtes tout aussi bien qu’elle manie les armes de toutes sortes. Le père, flanqué de l’avocat commis d’office de sa femme, tente de sortir d’une station intergalactique où ils sont prisonniers en lui parlant du fameux « théorème de l’exfiltration », un secret de famille. Et le petit dernier, noyau du problème, a fusionné avec un organisme polymorphe et se balade avec insouciance au cœur du désert.





C’est avec tout un tas d’enchaînements de circonstances plus improbables les unes que les autres que notre smala d’escrocs va tenter de s’en sortir. On peut donc dire que l’action et les rebondissements ne manquent pas !


Les personnages, bourrés de défauts, n’attirent pas franchement la sympathie. C’est pourquoi on ne s’attache pas à cette famille complètement dérangée qui étale avec ostentation sa vulgarité. Même le chien ne possède pas de côté attendrissant.





Côté dessin, rien à redire : les planches s’enchaînent avec virtuosité. Le nombre important de plans audacieux (notamment des contre-plongées relativement vertigineuses) et les couleurs vives soulignent l’action et ne permettent pas à des temps morts inopportuns de s’installer.





L’aventure se termine, sur le même ton que l’ensemble du diptyque. Vous n’êtes donc pas au bout de vos surprises.