A Eyglière, les meurtres se poursuivent autour du chantier de l’Abbaye. Celle qui fait office de maître bâtisseur, Margot Saint-Benoït, refuse de céder aux pressions. Elle va même jusqu’à mener une enquête qui l’entraîne sur les traces de rites sectaires. Les pratiques ne se cantonnent pas au meurtre, elles s’avèrent particulièrement sanglantes.


Mais qui est réellement impliqué : les villageois, les suzerains, d’autres hommes ou créatures ? Dans ce décor médiéval du XIIème siècle, l’héroïne devra prendre garde aux faux semblants et protéger sa vie et celle des innocents. En a-t-elle le pouvoir ou simplement la force ?





Ce thriller d’un autre temps continue de nous tenir en haleine. La grande détermination de l’héroïne et le côté simplet de la jeune fille qui lui porte assistance n’y sont certainement pas pour rien. L’ambiance particulière du récit est totalement mise en valeur par le dessin en couleurs directes de Jaffredo. Toutes en détails sur les architectures et jouant sur les différents plans dans les paysages pour ajouter de la profondeur (cf : couverture), les illustrations s’appuient sur le contraste avec un certain flou sur les traits de visage et les contours de costumes.





Un diptyque qui se tient bien et nous évoque d’autres grands mystères littéraires tel « Le nom de la rose ».