‘Bari’ signifie ‘abandonnée de tous’, c’est le nom qui a été donné à la septième et dernière fille du roi. Une prophétesse ayant déclaré au souverain qu’il n’aurait que des filles et que la septième causerait sa perte et celle du royaume, il a pris les devants et l’a délaissée. Mais elle est toujours revenue au Palais. Aux quinze ans de Bari, le roi est bien malade et seule l’eau d’une certaine fontaine devrait pouvoir le guérir. Personne ne désire lui venir en aide, sauf la jeune princesse qui décide de s’acquitter de la mission, débordante d’amour et d’un besoin de reconnaissance.





Ce célèbre conte traditionnel coréen aurait sans doute mérité plus de quarante-huit pages pour s’exprimer pleinement et à sa juste valeur. En effet, les points clefs du récit sont bien abordés mais passent tous bien trop vite.


Etant donné la qualité des illustrations (malgré des flous en surnombre utilisés pour marquer le mouvement dans les combats), on aurait aimé profiter d’un album plus épais.


Les dessins donc, très inspirés du manga, sont d’une grande fluidité et frappent au premier coup d’œil. Ils donnent un côté très moderne à ce conte. Le dynamisme se retrouve dans la majorité des cases et permet d’être toujours tenu en haleine. Les techniques proches de l’animation avec par exemple la représentation du même personnage dans des postures différentes sur la même case, permettent aux combats d’avoir encore plus d’impact.





Un one shot qu’on aurait aimé plus long mais qui ne s’en laisse pas conter et qui fait souffler un vent de modernité sur un joli conte ancestral.