Satanik est le premier long-métrage proposé dans la nouvelle collection d’Artus Films, Ciné-fumetti, qui présente un film lié au neuvième Art italien, à savoir les fumetti.
Satanik joue sur plusieurs codes des films d'horreur. D'une part, une sorte d'hommage aux classiques mettant en scène des savants fous ; à commencer par le Dr Jekyll. D'autre part, le giallo avec ses enquêtes policières et ses meurtres sanglants.

L'histoire est assez simple, une scientifique défigurée travaille avec son responsable sur un nouveau produit qui pourrait permettre la régénération des tissus.
Alors qu'ils semblent proches du résultat, elle devient complètement folle et tue son collègue pour pouvoir s'injecter le remède miracle.
Les transformations sont au delà de ses espérances, elle devient une très belle et jeune femme. Tout en oubliant, les résultats assez désastreux produits sur les animaux et dont lui a parlé le professeur avant de mourir.
Elle décide de fuir, pour ne pas être arrêtée par la police. S'ensuit une poursuite de la part des autorités pour tenter de lui mettre la main dessus. De son côté, elle va continuer de semer la mort sur son passage, sans le faire exprès à chaque fois. Mais ses intentions sont toujours malveillantes.

Ce film est une curiosité. A défaut d’être une pièce maîtresse du cinéma italien de genre.
Si le casting n’est pas extraordinaire, si le réalisateur n’a pas été primé, il n’en reste pas moins que vous pouvez passer un bon moment lors du visionnage de Satanik.
Le scénario est assez improbable, mais il permet au film d’avancer rapidement, avec des changements de lieux, qui sont autant de décors variés. Le maquillage et autres effets sont biens exploités et réalisés.
Il faut regarder Satanik comme un film bis (mais certainement pas z). Avec un côté décalé, quelques incohérences, mais qui sont tout à fait assumées par le réalisateur et les acteurs.