Londres. 2nde Guerre Mondiale. Les habitants se réfugient sans cesse dans les souterrains pour se protéger des bombardements. Certains enfants, accompagnés d’enseignants ou de tuteurs fuient la capitale vers des villages de campagne moins exposés. C’est le cas de la jeune institutrice Eve Parkins (Phoebe Fox). Accompagnée de huit enfants et de la directrice de l’école (Helen Mc Crory), elle se rend à Crythin Gifford. Un peu en marge de ce village, une presqu’île héberge une antique demeure qui pourra leur offrir un abri. Mais bien vite, les souvenirs se réveillent, et le spectre qui hantait précédemment les lieux revient à la charge !

Malgré des décors et une reconstitution historique intéressants, cette suite de La Dame En Noir ne possède ni la classe ni l’efficacité de l’original. Il faut dire que Daniel Radcliffe (Harry Potter, Horns…) était un atout de taille pour le premier volet et que malgré un jeu honnête, Jérémy Irvine (Le cheval de Guerre) ne parvient pas à crever autant l’écran.
Mais c’est d’avantage aux ambiances que je reprocherais quelque chose. En effet, les acteurs remplissent leur fonction sans faillir. Alors que le frisson est relativement absent de cet opus. Là où la multiplication des scènes où les enfants se donnaient la mort de façons spectaculaires et nous effrayaient, on retrouve quelques vague ombres ou intensités sonores amplifiées.
Heureusement, les personnages possèdent assez de consistance pour qu’on s’y intéresse. Mais on ne s’inquiète pas plus que de raison pour eux. Ce qui est bien dommage.

Cette Dame en noir 2 remplit son cahier des charges de film d’horreur sans pour autant nous donner l’angoisse et nous mettre sur le qui-vive à tout moment comme le précédent opus. Dommage, on en attendait plus de la part de la Hammer.


Tiphaine