Jurassic World 3DAnnée de sortie : 2015

Réalisateur : TREVORROW Colin
Distribution : Universal Pictures



Date de sortie en salle : 10 juin 2015
Durée : 2h05
Avec : Chris Pratt, Omar Sy, Vincent D’Onofrio, Bryce Dallas Howard

Malgré l’échec commercial et les victimes à déplorer sur la licence Jurassic Park, de nouveaux entrepreneurs sont prêts à soutenir le tout nouveau concept Jurassic World. Et surtout son gros dino génétiquement modifié, l’inédit Indominus Rex. Entièrement créé, elle développe un bon sens et des réactions tactiques bien éloignées des autres reptiles. Elle parvient donc sans difficulté à s’échapper de son enclos et à semer la terreur dans l’incroyable complexe resort que constitue Jurassic World.

Difficile de trancher sur la qualité de ce film qui s’appuie sur le très bon long métrage qu’était Jurassic Park. On retrouve d’ailleurs ici tous les ingrédients qui nous ont emballés dans le premier opus. Rajouter une histoire de dinosaure génétiquement modifié, la « nouveauté » parait un peu futile et probablement pas significative sur le scénario.
En revanche, les scénaristes ont semble-t-il pris un malin plaisir à ne pas se prendre au sérieux. Plutôt que de rechercher la vérité scientifique, déjà fort mise à mal par leur dinosaure génétiquement modifié, ils se jouent des codes. Pour nous, le paroxysme de ce pied de nez (assez jubilatoire) est l’entraînement des veloceraptor au clicker training. Mais on peut aussi parler de la sympathique citation des Dents de la mer avec la grosse parodie des spectacles du Sea World©. Tous les parcs d’attractions et autres zoos à sensations y sont épinglés (cf grand moment de la ferme/nurserie des dinosaures pour les enfants).

Côté technique, comme d’habitude c’est irréprochable. Et comme souvent la 3D n’apporte vraiment pas grand-chose à part un trou dans votre porte-monnaie. En tant qu’admirateurs de la première heure, on regrette un peu les marionnettes et autres animatronics. Les effets numériques c’est sympa mais des effets spéciaux old school ça aurait quand même eu plus la classe.

Les acteurs se défendent bien sans cabotiner. Omar Sy, qui déclare avoir pris beaucoup de plaisir à intégrer la licence, joue juste et avec grand sérieux.

On ne va pas se le cacher, Jurassic World réchauffe la recette d’un vrai bijou du cinéma de genre. Il n’est certes pas au même niveau. Mais je n’ai pas pour autant boudé mon plaisir et j’ai bien apprécié le divertissement (qui dépasse largement le très mauvais et à oublier Jurassic Park 3 ).
Allez donc profiter du spectacle sans hésiter.



Tiphaine