Un homme de couleur fuit à travers le désert après avoir violenté la femme d’un des soldats de la garnison nordiste qui l’accueillait. Il croise le chemin d’un ermite indien infirme et l’entraîne dans sa cavale infernale. Poursuivis par un chasseur de prime et harcelé par des bandits mexicains, ils s’établissent dans une ville fantôme où l’indien souhaite élever des poules. Il devient alors ami avec un coq borgne qu’il surnomme One-Eye Charley. Mais les rencontres ne sont pas finies et la vie s’acharne contre les deux marginaux.

Ce western anglais est l’un des plus atypiques qu’il nous ait été donné de voir. Les personnages s’appuient sur les archétypes classiques des westerns américains tout en détournant les rôles. Tous sont sacrément frappés et pas franchement sympathiques par ailleurs.
Le réalisateur se fait plaisir avec des plans assez improbables qui renforcent le côté ovni de ce film.
Tout est savamment étudié pour vous présenter des décors authentiques. Et cela fait assez illusion malgré des couleurs passées.
Les acteurs ne sont pas spécialement bons. Et le film tombe parfois dans le contemplatif. Mais il a le mérite d’utiliser les remarques racistes, ou discriminatoires de façon excessive afin de dénoncer ces dérives.

Un western totalement décalé comme vous n’en avez jamais vu et n’en verrez pas d’autre !