La Reine Victoria vient visiter Oxford mais les trois jeunes filles du Doyen ne sont pas conviées aux festivités. Le professeur Charles Dogson (Lewis Caroll de son nom d’auteur) les emmène alors faire un tour un barque et leur raconte les aventures de la petite Alice qui s’ennuyait sans images dans les livres. Avec la voix de Dogson et l’endormissement de la plus jeune des enfants, nous plongeons dans un pays des merveilles remplis de marionnettes à l’effigie et aux attitudes proches des personnes qui entoure l’enfant dans sa vraie vie à Oxford…

Cette adaptation qui date de 1949, est une petite prouesse technique et bien sûr un classique. Mais malheureusement son ascension fut rapidement bloquée par la « machine Disney » qui sortit son tout aussi excellent long métrage d’animation seulement deux ans plus tard.

L'incrustation de marionnettes avec des éléments live est très bien réussie.
La technique de la séparation de pellicules recollées ensemble pour insérer le plan truqué fonctionne très bien.
Les marionnettes sont crédibles, bien animées, avec un stop motion relativement fluide. Cela donne un mélange qui fonctionne parfaitement, sans saccade.

La poésie du texte de Lewis Caroll se retrouve dans ce long métrage.
Le choix d'ancrer le film dans le réel, avec la mise en scène de Charles Dogson à Oxford, dans les relations délicates qu'il entretien avec ses pairs et la visite de la reine Victoria, tout cet ensemble fonctionne à merveille.

Ce fut un vrai plaisir de découvrir cette adaptation d'Alice au pays des merveilles.