Réalisateur : BRISMEE Jean
Distribution : Artus Films



Belgique/Italie, 1971
Médiabook : 4 juin 2019
Durée 95 min

Collection Les chefs d’œuvre du Gothique
MEDIABOOK DVD/BluRay/Livret
Master HD restauré
Version intégrale non censurée
Version française d'origine
Bonus exclusifs
• Le château du vice, par Alain Petit
• Erika et le diable, entretien avec Erika Blanc
• Entretien avec Jean Brismée
• Scènes alternatives
• Diaporama d’affiches et de photos
• Film-annonce original
• Livret 64 pages rédigé par Christophe Bier : La nuit des pétrifiés... Le film d'horreur culte belge !


Un groupe de touristes se voit contraint par une déviation sur la route de passer la nuit dans l’unique lieu qui peut les accepter : le château du baron Von Rhoneberg. Ce qu’ils ignorent en acceptant l’offre d’hébergement, c’est que la famille qui les accueille subit les effets d’une ancienne malédiction condamnant la fille aînée de chaque génération à se muer en succube afin d’approvisionner le diable en âmes. Et il s’agit justement de la nuit anniversaire de l’apparition de la première succube…

Au service du diable commence classiquement avec le groupe d’innocentes victimes prisonnières d’un château pour être jetées en pâture à la « bête ». De façon un peu plus originale, les exécutions se font suivant les pêchés capitaux auxquels s’adonnent les différents personnages. Cela pimente quelque peu la chasse de la succube même si au final cela revient au même ! Un scénario en demi teinte donc pour ce long métrage qui s’appuie surtout sur la performance de ses acteurs et sur le château utilisé, magnifiquement gothique et mystérieux. On adore la prestation de Daniel Emilfork en diable souriant et intransigeant. On aime aussi le majordome pince sans rire qui annonce à chaque invité les atrocités qui ont eut lieu par le passé dans leurs chambres respectives.
Le réalisateur déclare dans son interview (disponible dans les bonus) qu’un critique a écrit qu’il avait réalisé là le premier film de genre spaghetti. En n’allant pas jusque là, et même si le musicien de ce film a travaillé de près sur la trilogie de Leone « Une poignée de dollar… » , force est de constater l’importance particulière accordée aux gros plans de visages, notamment lors de la scène sur la gourmandise.

Des bonus de qualité viennent compléter ce médiabook avec deux interviews (le réalisateurs, Jean Brismée et l’actrice principale, Erika Blanc, nous donnent leurs souvenirs de tournages), une rapide remise en contexte par Alain Petit et surtout un livret de 64pages sur le cinéma de genre qui a pu se tourner à l’époque en Belgique.


Tiphaine