Le jeune et sublimement beau Dorian GRAY (Hurd HATFIELD) se voit offrir son portait par un peintre de ses amis, Basil HALLWARD. Titillé par un dandy dépravé, Lord WOTTON (George SANDERS), Dorian va faire le souhait de ne jamais vieillir et que le tableau souffre à sa place des ravages du temps. Il déclare être prêt à tout pour que son vœu soit exaucé et la chose se fait. Peu à peu, mais très surement, Dorian GRAY sombre dans le vice. Cependant, à mesure que les années passent, il conserve son visage angélique et ses traits candides. Tandis que le portrait se marque de toutes les traces de vieillesse et de dépravation.

Cette version du chef-d’œuvre d’Oscar Wilde est admirable. Nous sommes choqués par la vision colorée du portrait en opposition au noir et blanc du reste du film. Le choix de l’acteur principal est fort judicieux puisqu’il arrive à contenir toutes les émotions et à montrer un visage lisse, beaucoup trop lisse. La scène où Dorian joue avec son couteau est saisissante. Remarquons la présence d’une Angela LANSBURY (Jessica Fletcher, série Arabesque) attachante et très convaincante. Elle fut d’ailleurs nominée pour l’oscar du meilleur second rôle.