Je vraiment très fan de la série des Terminator. Depuis le premier opus, réalisé par Cameron en 1985 en passant par le cultissime Terminator II, qui a vu ses répliquent repris par tout le monde. J’avais même beaucoup apprécié le 3ème épisode. Mais en toute honnêteté, le 4ème film est vraiment décevant. Pourtant il y avait moyen de faire un film bien plus grandiose. Le budget était conséquent, les acteurs ont du talent. Mais rien n’y fait, le scénario n’est pas au niveau. Je m’attendais à découvrir notre futur après la révolte des machines, un monde post apocalyptique où pour faire un pas dehors, il faut avoir le cœur bien accroché. Finalement, le monde se réduit à quelques villes fantômes où les machines patrouillent à la recherche d’humains. J’ai vraiment eu l’impression de voir un film sur les rafles des juifs par les nazis. Pour ce quatrième opus donc, aucune originalité et surtout aucune émotion.

Même le nouveau Terminator n’est pas une réussite. L’explication est assez faible et il n’est même pas un ennemi ! Mais où va-t-on si les machines ne sont plus de vilaines boites de conserves transformées en assassins cruels ?

Dans cette Amérique où les hommes se terrent, John Connor (Christian Bale) lance un appel à la résistance, tous les soirs, sur une petite radio. Mais il n’est pas encore à la tête de la résistance. Un conseil bien pensant s’occupe de l’élaboration d’un plan qui permettra de renverser les machines. Et forcément, John ne va pas toujours les écouter. Il faut dire que depuis qu’il est tout petit sa mère n’a pas arrêté de lui dire qu’il serait un grand leader.

Si pour ce qui est de la réalisation, de la photo et autres points techniques : rien à redire. Tout est parfait. Les effets spéciaux sont particulièrement bien faits, notamment sur les machines volantes.

Le directeur de la photo a réussi à donner une ambiance très sombre à tout le film tout en conservant une netteté parfaite de l’image. Du très grand art.

Si vous voulez voir ce quatrième Terminator ne vous attendez pas à un chef d’œuvre. Comme souvent la qualité va en décroissant au fur et à mesure des suites. En même temps, ce serait dommage de ne pas découvrir ce qui se passe à l’époque des machines. La seule solution : débranchez votre cerveau et gobez les images comme elles viennent, vous en prendrez plein les yeux.