Salle : Gare de Tours - CGR Centre
Ville : Tours

http://www.festivalmauvaisgenre.com

En amont de la cérémonie d'ouverture, le festival Mauvais Genre a fait le choix de revenir sur ce qui s'était passé les années précédentes en projetant, au café Leffe, dans la gare de Tours, une sélection de courts métrages d'animation.



Quatre des films proposés contenaient des images avec des gallinacés ce qui donnait une thématique toute trouvée à la séance. Quoi de plus normal pour un festival qui se déroule pendant le week-end de Pâques n'est ce pas?



The hot room : boire ou ne pas boire quand on vous offre de l'eau en plein désert telle est la question.

Regus maximus : un empereur gallinacé défie les lois de la pesanteur. Un vrai jedi...

The renter de jason carpenter : les peurs enfantines stygmatisées dans un locataire un peu dingue et une poule decapitée pour le diner.

Feral de daniel Sousa : une histoire d'enfant loup 

ZeeC:plonger dans l'ambiance d'un jeu vidéo mortel.

Marcel roi de Terguven de Tom Schroeder: Un Coq, roi du village dont la vie est menacée par la grippe aviaire puis par son fils.

Cackle: Combat de poules dans un entrepot pour savoir qui pondra le meilleur oeuf et le gardera.

Winter sonata : voyage onirique où l'on retrouve notamment un danse entre une flamme et un bonhomme de nuages.





Le ton est donné pour cette huitième édition de Mauvais Genre : sérieux et variété de genres.

Ainsi la nouvelle adjointe à la culture de la mairie de Tours a assuré le public du soutien que la municipalité souhaitait continuer d'apporter au festival.
Afin qu'il puisse au moins souffler ses dix bougies dans deux ans comme le desire Gary Constant le directeur artistique délégué du festival.

Place ensuite à la présentation du jury jeune (debout dans la salle presque pleine du mega cgr centre), composé de Antoine Titeca, Laurine Bertin, Guillaume Alexandre, Axelle Priou, Antoine et celle du jury adulte (Hervé Pierre-Gustave, Sofiia Manousha, Julien Courbey, Christopher Priest, Yannick Soulier) avec les facéties de son président qui tient manifestement à ce que tout se déroule pour le mieux et y met les formes!

Place ensuite à la projection :
Tout d'abord le court metrage allemand circuit de et avec Robert Gwisdek. Une véritable performance, pour cet acteur-réalisateur. Un électricien se retrouve enfermé dans une pièce après avoir réparé une digicode. Lorsqu'il sort de la pièce, il y rentre à nouveau. Un cercle sans fin? Peut-être pas...
Un rappel des films burlesques où le comique de situation et les talents de l'acteur (mimiques et postures) faisaient tout.



Puis l'avant première du long métrage The two faces of January (lien imdb ), qui sortira en salle le 18 juin.
Polar noir adapté d'un roman de Patricia Highsmith où un trio de personnages pas très honnêtes sillonne des pays méditerranéens dans une fuite sans issue probable.
Les paysages représentent un vrai quatrième personnage tandis qu'on aurait aimé un développement plus important de la personnalité de Colette (jouée par Kirsten Dunst). La montée en puissance du stress et de la "folie" des différents protagonistes (Virgo Mortensen et Oscar Isaac) fonctionne bien sur le spectateur. Et l'on se laisse volontiers prendre au jeu.




Lien vers la 2ème journée du festival lien ici