Salle : Cité des congres
Ville : Nantes

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Pour voir l’ensemble de nos photos : album photos Utopiales 2014

Pour débuter en douceur, nous avons pris un cours sur la supraconductivité.



Le procédé est connu depuis quelques dizaines d'années, mais le voir est toujours impressionnant. Cette technologie reste encore coûteuse et compliquée à mettre en place, même si l'utilisation de l'azote liquide est de plus en plus simple. Vous retrouvez des supraconducteurs dans l'accélérateur de particules du CERN à Genève et dans l'imagerie médicale. Il y a actuellement des tests grandeurs nature aux Etats Unis pour utiliser cette technique pour l'électricité. Le but est de remplacer les lignes à haute tension, qui produisent beaucoup de chaleur et perdent 50% de ce quelles transportent. L'avantage du supraconducteur c'est qu'il ne perd rien. Mais la céramique n'est un matériau souple, il est compliqué de l'employer. La recherche continue en ce sens.
Pour illustrer les propos de la scientifique en charge de l'atelier, vous pouviez voir un petit cercle flotter dans les aires ou faire avancer dans les mêmes conditions un petit train. Une technique très visuelle et attractive pour les visiteurs.

The satellite girl and The milk cow :



Film d'animation diffusé en première française avec un sous-titrage anglais uniquement.
Cette histoire complètement loufoque va vous époustoufler et vous montrer que la Corée n'est pas en reste pour ce qui est d'avoir des idées originales aux services d'une maîtrise technique irréprochable.
Une belle histoire d'amour improbable entre un satellite qui s'est transformée en jeune fille cyborg et un garçon qui est devenu une vache à lait à la suite d'une déception sentimentale. Toute la difficulté pour eux est de survivre aux attaques incessantes d'un chaudron géant qui veut les faire griller et d'un tueur à gages qui peut se téléporter, et dont le but est de récupérer le rein du notre pauvre garçon-vache. Ils vont être aidés par Merlin, un grand magicien qui est actuellement réduit à l'état de papier toilette. Ce qui ne l'empêche pas de lancer ses sortilèges pour autant.
Vous vous doutez que des situations et des dialogues incroyables vont avoir lieu avec des personnages hauts en couleur comme ça. L'animation est très fluide. Le scénario n'explique pas tout ce qui se passe, mais ce n'est pas le plus important. Un bon moment de cinéma d'animation que cette histoire farfelue.

Salle Hyperion se déroulait une exposition sonore pour les 10 ans de la maison d'édition La Volte.



Pendant tout le festival, vous pouviez venir dans cette pièce où vous attendaient des transats, des coussins et des livres des éditions La Volte (bien évidemment). Ambiance que l'on pourrait qualifier de lounge, avec une petite pénombre, qui permet de lire tout de même et cette musique electro-experimentale qui colle a l'identité de cette maison d'édition atypique.
Une expérience surprenante et originale.
Voici un petit extrait pour vous donner une idée: https://soundcloud.com/phaune-radio/sons-dencre-teaser

Nous avons également fait la connaissance de Jim Maitre des éditions ftw productions.


Pour écouter l'interview :
Pour télécharger l'interview: itw-Utopiales.2014-Jim.Maitre.mp3

Pendant toute la durée du festival vous pouviez aussi vous essayer à différents jeux :



Diffusion des films primés dans le cadre des compétitions internationales : Reset court métrage choisi par les membres du jury, The Nostalgist court qui a remporté les faveurs du public, puis le choix du jury en matière de long métrage, Midnight After:
Film proposé avec un double sous-titrage anglais/mandarin.



Nous ne comprenons pas du tout le choix du jury. Ce film est mauvais et plein d'incohérences. Nous ne savons pas ce qui se passe du début à la fin. Un film sans intérêt avec des scènes exécrables. Notamment la scène de viol qui dure encore et encore sans aucune justification. Puis la scène d'exécution du violeur à coups de couteaux donnés par les survivants qui s'improvisent juges et bourreaux.
Le thème des Utopiales nous paraît bien loin des préoccupations de ce film. Et son humour lourdaud ne nous a vraiment pas convaincu. Heureusement, qu’on a profité de la chanson rocket man de Bowie pendant une scène d’anthologie de l’absurdité.
Nous sommes vraiment déçus pour d’autres longs métrages de la Compétition qui méritaient bien plus qu’on s’y attarde !

Le dimanche aux Utopiales, c’est la traditionnelle journée Manga Tan. Nous avons donc croisés de beaux cosplayers au gré des allées.


Une nouvelle belle édition pour les Utopiales qui nous ont fait voyager et réfléchir comme il se doit.

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