Je n'ai malheureusement pas pu arriver avant Primal age, qui monte sur scène dans une salle surchauffée par le soleil qui a tapé toute la journée.
Le groupe a 20 ans d'existence et nous propose un métal Hardcore très direct. Sans temps mort, avec peu de Beat Down, le groupe envoie fort du début à la fin. Malgré la température presque suffocante le quatuor donne tout ce qu'il a avec en petit intermède un duo avec Marine du groupe My Own Fear pour une reprise de Slayer.
Le groupe a des choses à dire notamment sur l'écologie et la cause animale. Des sujets importants qui poussent à hurler la vérité pour éveiller les consciences. Missions accomplies ce soir, tout le monde en a pris plein les oreilles.
Sans démonstrations techniques, le groupe balance sa musique tout à fond et c'est tout ce que l'on aime.
Le son de ce groupe est un vrai uppercut dans la mâchoire. L'intensité du groupe est impressionnante.
Leur set est si violent que vous avez l'impression qu'ils n'ont joué que quelques minutes. Et pourtant vous venez d'entendre plus de 10 titres ! J'ai rarement vu ça. Un Hardcore hargneux avec un public qui s'amuse devant la scène. Ce fait toujours plaisir à voir. De l'énergie sur les planches et dans la salle. Cela créé un vrai tourbillon, prêt à tout arracher sur son passage.
Merci à eux d'être venus. Merci à riipost Asso de les avoir programmés ! Ceux qui n'ont pas pu venir vont s'en mordre les doigts. Car il faudra attendre leur prochaine production pour les revoir en France.
Pour en savoir plus, écoutez l'interview du chanteur.
Deep in Hate
Début de concert avec 15 min de retard. Quel dommage car j'aurais bien aimé revoir Deep in Hâte plus longtemps, leur prestation au Hellfest s’étant avérée bien trop courte. Mais le dernier tramway n'attend pas ...
Du coup, sur les quelques titres que j'ai pu voir, je peux vous confirmer que le groupe est toujours aussi en forme. Avec un son moins puissant comme vous pouvez vous en douter mais ça balance fort tout de même. Avec cette voix toujours profonde qui sort du fin fond du corps du chanteur .
La batterie avec son triggue ultra sec. Les 2 guitares et la basse qui sont d'une lourdeur abyssale.
Quel son dans cette salle de l'espace Gentiana !
Pour en avoir discuté avec des spectateurs qui ont pu rester jusqu'à la fin du concert, ce fut intense jusqu'au bout.
Je n'ai pas pu arriver avant Real Deal. Et je pense que j'ai raté de belles choses.
Pour ce qui est de Real Deal: Leur rocking-hardcore (écoutez l'interview pour comprendre d'où vient cette appellation) est bien lourd. Un vrai marteau pilon. Tel un Forgeron le groupe assène un gros son. Le public se tient à distance respectueuse de la scène. Car seuls les plus téméraires traversent la zone neutre à gros mouvements de bras ou de jambes dans le style si typique du hardcore.
Une belle prestation soyez en sûrs.
Direwolves : le groupe a été programmé au denier moment suite à l'annulation de The Set Up.
Le public est là, mais ne bouge pas tant que ça. Dommage car sur scène le groupe donne tout ce qu'il a. Entre son bassiste qui saute partout et son hurleur qui braille à s'en faire claquer les cordes vocales, il y a de quoi même un beau bordel. Pourtant le public reste sage, attentif à tout le moins.
Le son très rapide et agressif de Direwolves avec un chant plutôt aigu est sans concession. Ils n'oublient pas pour autant le sens de la mélodie (façon de parler). Avec des modulations sur tous leurs titres. De l'agressivité donc, mais avec une bonne stratégie derrière.
Un set on ne peut plus énergique.
Verbal Razors: les trashers tourangeaux ont bien enflammé l'espace Gentiana déjà surchauffé.
Tout le monde a pris une bonne claque. Certain(e)s ont même pris le chanteur sur le coin de la figure, lors de ses slams.
Un Trash sans fioritures, tout à fond, voilà ce qui définit le son de Verbal Razors.
Avec un chanteur qui harangue la foule avec des mots doux, rien de mieux pour faire réagir le public.
Un très bon concert. Vivement leur prochain album prévu pour l'automne d'après ce qu'ils viennent d'annoncer.
Et pour ceux qui sont sortis un peu vite de la salle, ils ont raté un titre, car le groupe s'est permis un petit rappel en raison d'un peu d'avance sur le running Order.
Et pour finir, les toulousains d'Alea Jacta Est.
Quelle folie furieuse s'est emparée du public?
Tout le monde est là à fond. Il faut dire qu'alea jacta est se retrouve à être le dernier groupe du Riip fest. C'est le moment ou jamais de se lâcher. Le pit est animé comme il se doit par ce que le chanteur appelle "les danseurs". Cela dit heureusement que tout le monde surveille ce qui se passe pour ramasser ceux qui finissent à plat ventre.
Quelle violence ! Le quintet toulousain a bel et bien l'intention de laisser tout le monde à genoux.
Le public s'en donne à cœur joie. Participation au chant grâce aux micros qui sont à disposition sur scène, chanteur qui descend dans le public et ce marteau gonflable qui traîne depuis le début de la soirée.
La fête est à son apogée grâce à Aléa Jacta Est.
Nous remerciements vont à tous les groupes, l'organisation et les bénévoles qui ont permis au Riipfest d'avoir lieu dans les meilleures conditions possibles.
C'était une première pour Riipost Asso. Nous ne souhaitons qu'une seule chose que ce festival soit le premier d'une très longue série.
