Il fait au moins 35 degrés dans l'espace Gentiana! C'est incroyable la chaleur dégagée lors du Riip Fest! Cela n'empêche pas les groupes de se donner à fond.
Un groupe avec un son bien fat. Et c'est vrai que le groupe est accordé très grave, avec des best Down très marqués. Une pesanteur élevée habite la musique d'Infekted. Le groupe mise beaucoup sur ce son proche de l'ultra basse. A cela s'ajoute les chants qui sont particulièrement variés. Déjà parce qu'il y a deux chanteurs. Ensuite parce qu'il y a des variations entre cris, chant clair, guttural, ultra guttural...
Tout est fait pour vous écraser.
Un bon coup de massue pour commencer, ça met en forme !
Avec un son solide, assez classique, Unleashing The beast joue vite, ce qui inclut des parties techniques et quelques beatdown bien appuyés, avec deux voix : le guitariste qui a un chant clair et le chanteur qui est en growl.
L'idée est là, mais très honnêtement les parties claires ne sont pas assez mélodiques pour donner un beau contraste. Encore un peu de travail et cela fonctionnera comme il se doit.
Cela dit le résultat est déjà satisfaisant n'ayez pas de doute là dessus.
Et comme tous les autres intervenants de ce soir, c'est l'énergie dégagée qui est recherchée avant tout. Je peux vous dire qu'il y a un beau filon en la matière ici.
Pour écouter l'interview :
Le groupe de Stoner de Tours connaît sa partition, comme vous le savez si vous êtes du coin, avec tous les concerts (payants ou gratuits) qu'ils proposent à longueur d'année.
Leur son hypnotique rivalise avec les plus grandes têtes d'affiche que j'ai pu voir dans ce style. Un rythme traînant, avec un touché de guitare soigné.
Il faut prendre son temps avec Crackhouse, se laisser aller, s'abandonner dans les notes. Et de la répétition vient l'état second. Telle la meilleure des drogues, leur musique vous fait partir loin de votre quotidien, pour vous faire vivre mille et une sensations agréables.
Si le groupe joue dans un style différent des autres groupes de la journée, le public est là en masse.
Le style du groupe n'est pas facile à appréhender de prime abord : une musique que l'on pourrait qualifier de progressive limite jazz, avec un chant hurlé en français qui peut déconcerter.
C'est un couple difficile à concilier. Novak le fait comme il faut.
Il est compliqué d'avoir un chant aussi agressif, cela heurte les tympans non initiés (certains ne souhaitent d'ailleurs ne jamais avoir affaire à de telles distorsions sonores).
C'était le dernier concert du groupe ce soir.
J'espère que vous étiez parmi les quelques dizaines de spectateurs qui étaient devant la scène. Les autres ont fait le choix de rester dehors pour fuir la chaleur et le chaos musical, dommage. Tant pis pour eux.
Le groupe de hardcore punk a mis tout le monde d'accord. Quelle pêche, je m'attendais à du bon, nous avons eu droit à un excellent set. Dans le public ceux qui se serraient devant étaient tout contents de voir Stincky.
Une dépense d'énergie aussi importante avec un son qui claque comme un coup de fouet. Whaouh.
Comme je le dis souvent, le fait d'avoir plusieurs voix est toujours un plus, car ces variations sont aussi visuelles quand il s'agit d'un live. Et cette chanteuse survoltée ne peut que me faire penser à sa « grande sœur » que j'ai vu il y a moins d'un mois (Candace de Walls of jericho). Même si le style et le timbre de voix ne sont pas comparables, le jeu de scène, l’interpellation du public sont assez semblables.
Cela fait longtemps que je suis le groupe sur les réseaux sociaux. Et c'est la première fois que j'ai le plaisir de les voir. Je ne pourrai que vous conseiller d'aller les voir à la première occasion qui se présente à vous.
Le public aurait bien aimé un rappel, mais le timing du festival ne le permet pas. Dommage, vraiment.
Les parisiens ne s'en laissent pas compter. Une débauche de violence sonore d'une intensité palpable. Et quelle chaleur dans la salle. Est-ce le groupe à force de s'agiter sur scène? Il y a de fortes chances.
A un rythme digne des plus folles échappées sauvages, le groupe déroule ses titres les uns après les autres.
Vous en prenez plein les yeux et plein les oreilles.
Cela fait très plaisir d'avoir des groupes de cette qualité qui viennent jouer à Tours!
Sous des airs de gars un peu paumés qui ne savent pas trop ce qu'ils font, Insanity Alert est un groupe de show men hors paires.
L'ambiance s'en ressent avec plus de monde devant la scène qui s'agite, saute, slam, se bouscule.
Un bon gros bordel comme il est plaisant d'en voir dans le métal. Insanity Alert est un groupe qui vient des 4 coins de l'Europe et qui est là pour s'amuser avant tout, avec quelques petits accessoires comme un joint géant, une pancarte mosh!, ses gants en forme de pinces de homard, etc. Des petites blagues qui donnent une ambiance décontractée à cette violence musicale sans faille.
De quoi vous donner le sourire en un rien de temps, surtout avec le chanteur qui parle français avec un fort accent mais qui se fait comprendre sans difficulté.
Du grand n'importe quoi, mais que c'est bon.
Au point que sur la parodie de Run To The Hills qui se transforme en Run to The Pit, nous avons eu droit à une belle chenille du public!
C'est juste invraisemblable d'avoir le privilège de voir un groupe de cette envergure dans notre belle ville de Tours. Je crois qu'il n'a jamais fait aussi chaud dans une salle de concert! Et malgré cette moiteur tout le monde pogotte, moshe, saute. Véritable condensateur d'énergie pure le groupe est un rouleau compresseur.
Comment expliquer qu'ils ne bougent pas tant que ça sur scène et pourtant tout le monde de sent galvanisé. L'excitation ne cesse de monter avec les titres de Pro Pain.
Une vraie tuerie! Quel plaisir de les voir jouer chez nous. Riipost Asso ne sera jamais assez remerciée pour avoir organisé une telle soirée.
Et quel son : sec, puissant, imparable. Quelle chance de fêter avec le groupe ses 25 ans!
Du grand art sur scène.
Quel événement!
