Salle : Hellfest Open Air
Ville : Clisson


Lien vers le jeudi : lien ici

Première constatation : il n’y a pas grand monde qui attend à l’entrée pour la pose des bracelets, contrairement à hier soir. Cela veut dire que beaucoup de festivaliers sont arrivés en avance et que l’organisation a été encore améliorée pour fluidifier l’entrée sur le site du festival. Un très bon point.




Début du festival pour nous en violence avec Putrid Offal.


Le groupe est à fond du début à la fin. Efficacité au maximum. Pas de Temps mort. Vrai coup de tête pour bien poser les choses : nous sommes au Hellfest. Nous allons en prendre dans les oreilles pendant 3 jours .
Ça va être bon, toujours plus fort!

Sidilarsen : j'attendais beaucoup d'ambiance et d'énergie de la part de ce groupe. J'ai eu ce que je voulais.
Leur rock-metal-electro est une machine de course. Ça bouge, ça saute, c’est ce qu'il faut pour que tout le monde passe un bon moment.


C'est devant un public conquis que Le groupe nous offre un set impeccable. Le chanteur ne s'y trompe pas quand il s'adresse au public.
Le Hellfest a une atmosphère bien à lui, avec un public toujours présent et respectueux des artistes, toujours près à les soutenir. Avec les premiers wall of death du festival !
Un vrai plaisir de voir Sidilarsen sur La main stage. Un groupe à revoir le plus vite possible.

Myrath : Leur metal oriental est un vrai rafraîchissement (façon de parler).


Leurs mélodies sont d'une très agréable douceur. Avec les tenues, les décors sur scène et une danseuse du ventre sur l'intro et quelques titres en fin de set, on a l'impression que nous sommes allés les écouter chez eux. Comme vous le savez peut-être le groupe parle français, ce qui aide à établir la connexion avec le public.
Une prestation qui marque de la meilleure des façons la première venue du groupe au Hellfest.
Pour écouter une interview croisée de Morgan Berthet (batteur) à propos de son travail au sein de Myrath et de Kadinja:

Pour télécharger l'interview: itw.Myrath_Kadinja.mp3


Il est midi passé. Le public se fait plus nombreux à vue d'œil.
Betraying The Martyrs arrive sur La MainStage 1: le groupe est attendu vu le bruit que fait le public, avant même leur arrivée sur scène. Comme nous pouvions nous y attendre, grosse ambiance.



Avec en bonus le tournage d’un clip sur le titre The Resilient. Cela déchaîne le public : wall of death de rigueur.
Grosse chaleur et explosion d'énergie avec Betraying The Martyrs, ça saute, ça headbangue… et cette voix de Eddie Czaicki. Qu'on aime ou non le style, le chant est tonitruant. Les contre chants plus médium, voir aigus sont une belle opposition tout en étant complémentaires. Et ce beatdown, léger, mais puissant fait un bel effet.


D'ailleurs les festivaliers apprécient car les circle pit commencent à faire leur apparition.
Avec leur sens de la mélodie allié à la puissance du hardcore, le groupe continue de faire des remous pour faire bouger le monde du métal.


Le temps de faire la queue pour le Merch (pendant 2heures !) afin de récupérer la peluche de cette année pour les photos et c’est reparti.
Il faut vraiment revoir cet accès au merchandising. Il y avait plus de monde à attendre ici que devant les bars ! Soit avec un système de précommande avec des lots à venir chercher dès le jeudi, soit des équipes renforcées le premier jour ou un système de snake… Mais il ne faut pas laisser ça en l’état pour l’année prochaine!
Du coup, il était déjà temps d'aller voir Avatar. Tant pis pour le déjeuner et pour les groupes que j’avais l’intention d’écouter…


Avatar : Quel bonheur ! Un show aussi intense que la météo.


Ça joue dans la cours des très grands. Le groupe sait y faire pour que le public réagisse. Entre les mimiques et les paroles, tout est bien placé. Un spectacle comme on aime en voir. Et la musique suit bien entendu avec des riffs ultra accrocheurs.
Les festivaliers sont présents en masse même s'il est encore possible de circuler au milieu de la foule sans bousculer tout le monde. Cela permet d'apprécier les groupes dans de bonnes conditions.


Sur scène une telle intensité fait toujours plaisir à voir et à entendre. Un show théâtralisé qui sied si bien à la musique d'Avatar. Où les sourires de Johannes Eckerström font parfois bien flipper. Les regards partent dans le vide, ce qui a un effet inquiétant. Ça le fait à chaque fois.
Et ces changements de style entre les morceaux qui sont aussi l'occasion pour Johannes Eckerström de varier ses intonations, tout ça participe à la dynamique du groupe.
Quel plaisir.

Power Wolf a débuté sa grand messe heavy metal.
Tous les fans du genre se devaient d'être devant la main stage 2. Le show était au rendez vous bien sûr. Avec les tenues et maquillage de rigueur malgré la température infernale.



Les riffs incisifs du groupe n'ont cessé de résonner aux 4 vents. C'est une belle foule qui était devant Power Wolf à reprendre en choeur les titres du groupe.
Ça dansait jusque dans les bars. Il faut dire que leur musique est très entraînante. Vous pouvez écouter n'importe quel titre pour vous en convaincre. Avec en plus des efforts de la part du chanteur pour parler français le plus possible. Cela ne pouvait pas se passer mieux.
Une très belle prestation.

Ministry : c'est l'un des derniers groupes qui me tenait vraiment à cœur et que je n'avais jamais vu en concert.



Je savais que le show serait assez statique, pour avoir vu de nombreuses vidéos de live. Il faut dire que Al Jourgensen n'est pas connu pour ses prouesses acrobatiques. Par contre, le set est bien calibré.
Il y avait une petite appréhension de certains sur ses capacités à assurer le concert en entier, car Al est connu aussi pour ses excès. Visiblement nous avons eu un bon jour. Tant mieux pour tout le monde.


Nous avons eu droit à tous les classiques du groupe. En un mot : parfait !
Avec en bonus 1 titre du prochain album. Ce qui est toujours une très bonne nouvelle de la part de ce groupe mythique. Que demander de plus ? Nous avons eu un set de métal industriel, avec un son bien sec et répétitif comme il sied à Ministry.



Behemoth : les années se suivent et se ressemblent. A la question que certains pourraient se poser de « Pourquoi aller voir une fois de plus Behemoth ? ». La réponse est s’impose naturellement : Behemoth est toujours aussi bon !


J'ai l'impression que cette fois le set est moins violent mais plus lourd en revanche.
Les pieds de micro font toujours leur effet. Et les flammes ça met à chaque fois une petite ambiance qui se fait remarquer.


Rien à redire, à part que nous en redemandons bien sûr, encore et encore. Mais cette fois avec une programmation un peu plus tardive, lorsque le soleil se sera couché pour avoir un show encore plus noir.

Pendant ce temps là, M Marcaille braille comme un sourd en boxer avec son violoncelle sur l’extrem street. C'est tout simplement atroce à entendre. Son distordu, voix saturée… mais que se passe-t-il ?



Encore du bon heavy metal ce soir avec Sabaton.
Un show bien rythmé, avec Joakim Brodén qui essaie de ne pas trop parler comme il l'annonce lui-même car ils n'ont qu'une heure de set. Au passage, il remercie tous les français qui les ont soutenu pendant leur tournée plus tôt dans l'année.


Surtout le set de ce soir n'est pas identique à celui de la tournée. Signe que le groupe fait attention au public, ce qui n'est pas le cas de toutes les formations.
Sabaton sait y faire en terme de prestation scénique. Il faut dire que toutes leurs chansons sont taillées pour le live. Avec des riffs biens accrocheurs, un rythme pas si rapide que ça, ce qui permet de bouger en même temps. Et des refrains qui se retiennent à la première écoute.
Tout ce qu'il faut comme il faut. Cerise sur le gâteau, tout le groupe bouge sur scène. C'est vraiment un plaisir à voir.
Un show d’autant plus mémorable que nous avons eu droit à un événement spécial: Laurent Fabisz (du groupe Kryzees) a gagné un concours et il a pu chanter avec Sabaton, sur la MainStage en remplacement de Joakim Brodén sur le titre Swedish Pagan !


Un exercice difficile. Mais Laurent s'en sort avec les honneurs. Même s'il n'a pas le coffre du chanteur de Sabaton et une voix bien plus aiguë. Un moment unique pour Sabaton et le Hellfest !




Rob zombie
Cette année Rob zombie est en tête d'affiche.


Sur une MainStage où la zone d'accueil a été agrandie, il est maintenant très agréable de voir les artistes sans être compressé ou poussé dans tous les sens même en se situant assez près (merci à l'organisation pour cette amélioration).
Au programme, un show à la Rob Zombie : tenues extravagantes, vidéo à tous les étages.

Nous n'avons pas pu faire de photos car nous n'avons pas eu à temps l'information. En début de journée, il n’y avait que quelques photographes professionnels qui avaient le droit de shooter. Finalement, la restriction a été levée, mais nous n’en avons pas eu connaissance. Nous sommes les premiers désolés de ne pas avoir de clichés à vous présenter. Une petite recherche du youtube vous donnera de beaux extraits du concert.
C'est un plaisir d'écouter une fois encore Rob Zombie, avec une set list parfaite. Tous les grands titres de sa carrière ont été interprétés. Et ça bouge toujours dans tous les sens. En plus les guitares et basses sont customisées, cela donne un décor animé et en perpétuel mouvement.

Un moment qui restera gravé dans les mémoires des fans du maître de l'horreur.


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