Salle : Hellfest
Ville : Clisson



Ouverture avec un peu d’avance pour le site du Hellfest qui accueille pour la 1ère fois le Knotfest.
Pour l’occasion, une entrée avec une petite déco en plus. Et l’occasion pour tout le monde de bien profiter de l’extrême market.




Les concerts s’enchaînent aussi sur le metal corner pour les campeurs et sur la Hellstage, comme les français de Mantra (https://www.facebook.com/MantraFR/).




Le groupe qui a joué de 15h20 à 16h avec sa mise en scène atypique était très prenant. Pas facile d’assurer une ambiance comme celle que développe Mantra en plein soleil. Mais au moins ils se sont fait remarquer par la qualité de leur set. Allez les écouter sans tarder. Leur nouvel album sortira en octobre chez Finisterian Dead End.

16h00 ouverture de l’accès au site qui va nous accueillir pour 4 jours. Il est temps de s’installer. Les réjouissances vont commencer et déjà les nouvelles installations se dévoilent (pour tout savoir, allez lire notre compte rendu du Hellfest 2019: lien à venir).

En tout cas, les affiches sur la tolérance qui se trouvaient au début du site avaient un message très clair, en parfaite adéquation avec l’esprit du Hellfest.





16h30: Sick of it All envoie ses premiers riffs. Le public arrive au fur et à mesure, le temps de passer les sas de sécurité de la cathédrale.




Et dès le deuxième titre un circle pit. On n’est pas là pour enfiler des perles.
Beau soleil, pas trop chaud, un peu de vent : parfait pour un festival en plein air. Certains ont déjà des coups de soleils, ça promet pour la suite.




Musique énergique et dynamique à souhait qui fait bouger tout le monde. Un set très direct et explosif pour Sick of it All. Il fallait bien un premier groupe pour ouvrir, avoir Sick of it All est une très grande chance, tout le monde a pris une bonne décharge d’énergie pour tenir toute la soirée.

Amaranthe : le groupe avait bien commencé son set, avec leur métal moderne mâtiné d’un côté mélodique, avec quelques sons synthétiques.






Mais au milieu du set, gros bug de son. Le sound checking de la mainstage 2 arrive à la place de la guitare d’Amaranthe. Et pas moyen de faire cesser le problème pendant plusieurs minutes. Mais Elise Ryd (chanteuse) ne s’est pas démontée. Allant jusqu’à un petit chant a capella. Ce qui a motivé le public face à cette difficulté technique.





Le groupe a pu reprendre rapidement et nous offrir leur metal si mélangé. Je sais que le groupe ne fait pas l’unanimité. Et qu’après Sick of it All, ça tranche. Mais c’est aussi ça l’éclectisme du métal. Pouvoir écouter tous les styles sans œillère. Au Knotfest (comme au Hellfest), pas de conflit entre les genres. Tout le monde est là pour s’amuser et se déchaîner quel que soit le type de métal qui officie sur scène. Et Amaranthe a fait le show, sans aucun doute.

Début de concert un peu en retard pour Ministry. Ce qui occasionne quelques blagues sur Al Jourgensen de la part de certains. Mais à peine arrivé sur scène Al, il a mis tout le monde d’accord. Ce soir c’est gros son! Avec sa voix si caractéristique usée au papier de verre, il emmène le groupe comme toujours.







Le groupe balance son métal industriel dénonciateur avec brio. Véritable rouleau compresseur. Ministry avance lourdement mais on ne peut plus sûrement. Un son bien compact, les rythmes répétitifs et hypnotiques font mouche. C’est propre. Avec une set list qui tape dans tous les sens pour faire plaisir au plus grand nombre. Je pensais me lasser de Ministry, et bien il n’en est rien. Le groupe est toujours là pour assurer le spectacle et leurs titres sont intemporels.

Behemoth : les polonais ont une maîtrise de la mise en scène qui est bien connue. Une fois encore ils ont fait fort. Arrivée masquée, jeux de flammes et de fumée, ornements et fond de scène, vidéos. Une prestation qui en a impressionné plus d’un, sans aucun doute.





Leur black métal est d’une redoutable intensité. Avec quelques compliments au passage pour les festivaliers de la part du groupe. Il faut dire que la France a toujours fait très bon accueil à Behemoth.
Leur musique a pu s’infiltrer dans les veines de chacun d’entre nous pour les noircir encore un peu plus. Un set mémorable sur cette scène surchargée de matériel en tout genre pour les effets pyrotechniques des différents groupes qui vont se succéder aujourd’hui sur les Mainstages

Le temps de manger et d’écouter en même temps Papa Roach qui a fait bouger toute la foule, je suis arrivé sur la fin de leur set.
Pour entendre notamment leur reprise de Prodigy, en hommage au récemment disparu Keith Flint, avec le titre Firestarter.




Le groupe a assuré son show sur une scène réduite. Il faut dire qu’après il arrive du lourd.
Le groupe compte bon nombre de supporters, quand on voit la réaction des festivaliers devant Papa Roach. Un bel échange d’énergie.


Puis ce fut l’heure de la grande messe Heavy Metal de Powerwolf. Attila Dorn (chanteur) parle un français assez bon, ce qui lui permet de rallier à sa cause le public avec facilité.







Déjà que les festivaliers étaient bien chauds et bien heureux de voir Powerwolf, cela n’a fait que de monter leur niveau d’excitation d’un cran.
Le groupe y va à fond, c’est le moins que l’on puisse dire. Et tant mieux pour le spectacle. Comme nous le savons le groupe ne lésine pas en la matière. Quel show. Avec le claviériste qui vient tout devant pour exciter le public à l’occasion. C’est très bien joué. Leur Heavy très épique emporte tel un cyclone. Du metal d’excellente facture, des soli de guitare, des envolées speed à souhait… Et quand Attila s’amuse avec le public pour le chauffer entre les morceaux, ça fonctionne à tous les coups. Quand vous vous retrouvez au milieu d’une foule qui chante comme un seul homme, c’est toujours un grand moment d’émotion.
Un très bon concert pour Powerwolf, sans l’ombre d’un doute.

Rob zombie :
Un show très réussi comme en a le secret Rob Zombie. Rien de nouveau sur la set list, mais il faut dire qu’après avoir vu et écouté tant de fois cet artiste, j’ai l’impression d’être dans mon salon, avec plus d’amis que d’habitude je le concède.




Ces morceaux sont des machines à danser. Quel pied de pouvoir l’accueillir encore une fois en France lors du Knotfest.




Un set explosif et énergisant. Tout le monde s’est bien amusé ce soir. Merci à lui. Avec en fin de set le titre « hey ! oh ! let’s go !!!! » des Ramones et le teaser de son nouveau film 3 From Hell.

Amon Amarth
J’avais manqué leur dernier passage au Hellfest. Ce fut un vrai plaisir de les voir ce soir. Leur dernier album Berserker n’est pas aussi entraînant que le précédent à mon goût mais en live quelle tuerie. Leur viking metal est une lame de fond. Et les flammes ! Je peux vous garantir qu’elles ont donné bien chaud.




Les effets scéniques, avec des guerriers vikings qui viennent sur scène ou le logo de l’album qui s’enflamment de chaque côté du casque sur lequel est posée la batterie, sont de très bons effets visuels. Et ce léviathan qui arrive en fond de scène !




Une puissance rare est offerte par Amon amarth. Quelle claque. Johan Hegg a un charisme incroyable. Sa simple voix quand il parle force le respect. Le groupe nous a transporté.

Slipknot (nous n’avons pas été autorisé à prendre des photos de ce concert):





Pendant la journée, un petit chapiteau permettait de voir différents objets qui retracent la carrière du groupe.








La machine est là. Avec un show ma foi bien rodé. Nouveaux masques, nouvelles tenues et même recette. Ça tabasse. Le son est bien meilleur que lors de leur dernier passage au Hellfest c’est une bonne chose. J’aurais aimé un peu moins de batterie et plus de guitare, mais c’est affaire de goût.
La performance est toujours impressionnante de la part des américains qui étaient très fiers de leur première date européenne sur le site du Hellfest. Et il y a beaucoup de monde pour les voir. Cela fait bien longtemps que je n’avais pas vu une foule aussi importante devant les mainstages.
Et des festivaliers qui n’étaient pas là par hasard. C’est l’avantage d’annoncer les groupes avant la vente des billets, le public vient pour les groupes avec une réelle motivation. Et ça bouge, jusque loin dans les spectateurs.
Une set list qui fait la part belle aux grands titres du groupe.


Fin des réjouissances pour nous. Pour Sabaton, nous aurons le plaisir de les voir le lendemain soir en remplacement de Manowar.

Demain début du Hellfest 2019 avec Stinky sur la war zone pour nous.

Lien Hellfest 2019 vendredi : lien ici