Salle : Open Air
Ville : Saint Nolff



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Comment est-il possible de mettre plus de temps pour se garer une fois entré sur le parking que pour faire le trajet depuis Vannes jusqu’au festival ? Mais au moins la route aux abords des champs est fluide aujourd’hui.

A priori les consignes pour la fouille en ce qui concerne la file vip/presse ont changé, car cette fois nous passons sans aucun contrôle !
Nous sommes arrivés pour le concert de Mustasch.




Une bonne petite ambiance pour ce groupe qui a toujours assuré aussi bien sur cd que sur scène. Là encore, toutes guitares dehors, le groupe s’amuse avec ses riffs appuyés, un peu d’échange avec le public : quelques mots en français (« vive la France » ça marche à chaque fois), un petit jeu de chant, un riff en boucle et le public qui hurle en rythme… c’est un vrai show comme on aime en voir. C’est pas grand-chose, mais c’est fait avec conviction, pour que tout le monde s’amuse. Ensemble.
De quoi nous réconcilier après la déception de la soirée d’hier.

Au dessus




Un post black métal aussi froid que celui d’Au-Dessus ne laisse jamais indifférent. Leur posture, leur (absence de) jeu de scène, tout est fait pour les rendre difficile d’accès. Mais si vous faites un petit effort, vous serez entraîné dans leur gouffre abyssal et les émotions pourront vous emporter. D’aucunes ne seront pas agréables, mais vous y trouverez un plaisir certain.




Sombre, glacial, Au-Dessus porte on ne peut mieux son nom. Une chance de les avoir pour leur seule date en France !

Pour écouter l'interview :

Pour télécharger l'interview: itw.Au-Dessus.08.2019.mp3






Not Scientists
Les lyonnais au son très américain nous ont offert un petit voyage punk-indie délicat. Des riffs qui accrochent dès la première écoute, avec des refrains repris en chœur. Une recette éculée qui fonctionne à chaque accord.




Rien de nouveau, mais peu importe l’interprétation est toujours très fraîche. En parfait accord avec la météo du moment.
Ça enchaîne en douceur, sans prétention. Et ça fonctionne très bien.

Le temps de rencontrer le groupe Au-Dessus pour enregistrer leur interview et nous sommes arrivés au concert de 1000 Mobs.



Ambiance Stoner rock à fond. Des riffs qui tournent encore et encore. Si vous aimez les guitares, le son saturé vous êtes dans votre élément. Avec des passages parfois plus traînant, limite sludge, de quoi varier les plaisirs tout en restant dans ces ambiances bien crasseuses du rock lourd. Et des soli bien enlevés pour faire un bon contraste.
Un plaisir de les entendre en live.

Death Angel
Une sublime leçon de Trash. Le groupe sait y faire.




Tout est bon dans Death Angel. La puissance, l’énergie, la violence et la technique, il y a tout ce qui fait l’essence du Trash. Et cerise sur le gâteau, le groupe s’amuse avec les photographes, en venant se placer sur les côtés de la scène. Une communication avec le public bien présente, et un talent certain pour faire tenir pendant un petit incident sur la batterie, qui est presque passé inaperçu.




Une set list ravageuse. Ici ça ne rigole pas, Death Angel est là pour retourner le Festival et les spectateurs se déchaînent. Ça braille, ça pogote, ça slame. Un vrai bon concert de métal.

Interview de Pensées Nocturnes, à retrouver sur la journée de dimanche.

Soilwork
Le groupe envoie le boulet, ça sonne d’une force !




Soilwork n’est pas là pour faire de la figuration. C’est le moins que l’on puisse dire. Leur métal moderne doit satisfaire tous les amateurs de métal. La tente est bien remplie et très réactive. Avec un circle pit, pas énorme mais bien animé. Les soli s’enchaînent sur les titres, et c’est ce qui est agréable à entendre. Un gros son qui bouscule.

Kadavar
Un groupe que de très nombreux festivaliers attendaient. La tente déborde pour la première fois du festival il me semble.




Sur scène le trio explose d’énergie. Le ventilateur accentue les gesticulations du batteur. Le bassiste ne reste jamais en place plus d’un quart de seconde et le guitariste–chanteur n’est pas mal non plus dans le registre.




Musicalement, c’est une débauche sonore très maîtrisée. Le public adore et accompagne le rythme à la moindre occasion. Quand on parle de voyage sonore, Kadavar est un excellent exemple. C’est incisif, précis.

Hypocrisy
Les groupes se suivent et ne se ressemblent pas. Le son d’Hypocrisy n’est pas si agressif que ça, mais c’est le chant qui oscille entre black et death qui fait que la musique du groupe n’est pas très facile d’accès.




Les musiciens ont fait ce qu’ils pouvaient pour se mettre en avant devant les photographes, mais l’ingénieur lumière en a décidé autrement : couleur saturée, éclairage de dos. Ça donne rien. Et dans le public pour la suite du concert ce n’était pas mieux.
Du coup, le groupe balance tout ce qu’il a. Mais ça donne pas l’impression de bouger tant que ça dans le public. Pourtant, ça réagit bien niveau voix. Visiblement pour Hypocrisy, l’ambiance n’est pas au pogo massif.
Il faut dire que le rythme est délicat à suivre et les breaks n’aident pas.
Nous ne sommes pas vraiment rentrés dedans. Le son de la batterie était trop en avant. Ce qui masquait les autres instruments. Dommage.
Du coup, nous avons été plus spectateurs passifs qu’autre chose. Et le groupe ne bouge pas beaucoup puisque les photographes sont partis. Il y a bien quelques soli qui changent un peu le rythme du concert mais sans plus. La batterie étouffait trop les guitares.
Mais autour de nous, certains festivaliers sont ravis et chantent à tue tête chaque titre.

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