Salle : Open Air
Ville : Saint Nolff

Lien journée 3 : samedi lien ici



Get The Shot
Une source d’énergie inépuisable est sur scène. Le groupe sait y faire, et ça fonctionne toujours aussi bien. Le chanteur n’arrête pas de sauter dans tous les sens, d’aller au contact du public.



Les musiciens ne sont pas mal dans leur genre eux aussi. Ça bouge beaucoup parmi les festivaliers, pogo, wall of death , circle pit. Ce qui fait sourire la sécurité, car au moins quand il y a un circle pit qui fait toute la fosse, personne ne slamme.
La musique lourde à souhait de Get the shot est aussi très rapide et rebondit à chaque break ou petit changement de rythme.
Avec le soleil qui est revenu, c’est un nouveau visage qu’affiche le festival en ce dimanche matin où tout le monde est encore bien en forme. Normal : Get The Shot était très attendu et a su satisfaire pleinement les festivaliers qui ont scandé un rappel mémorable.

Hate
Les polonais ont un son très solide. Nous ne les connaissions que sur album. Leur live est des plus consistants.




Rapide, violent, tout y est. Sans fioritures, personne n’est là pour faire des blagues. Hate a un message à faire passer et un souhait de transmission de leur culture slave ancestrale.




Ça blaste à tout va. Paint corpse et voix bien caverneuse. Le groupe mérite d’avoir un plus large public. Car que ce soit les compositions, comme l’exécution, ils ont tout ce qui fait la réputation d’autres groupes du même genre. Les flammes en moins peut-être.
Nous leur souhaitons que leur dernier album sorti chez Metal Blade leur serve de tremplin.

Nous nous sommes séparés pour aller voir en même temps Vampillia
Le chanteur vient de se faire surélever debout au milieu du public et a ensuite slamé jusqu’à la scène! Grosse ambiance ;)




Intro douce chant slow a deux voix masculin/féminin puis bourrinage. Les musiciens sont nombreux et assurent tous magistralement. Ça donne un gros son mais aussi un show très bien rôdé. Le public adhère pleinement et communie avec le groupe.


Pensées nocturnes
Le groupe nous a plus qu’impressionnés !




Leur concept de cirque complément barré est exploité de mains de maître.
Tous les concepts du genre sont mélangés avec leur originalité hors norme pour rendre un hommage au style tout en le détournant. Comment faire avec sérieux une musique sans se prendre au sérieux. C’est l’art du Grand Guignol qui ne tombe jamais dans le kitch ni le ridicule. Au contraire, c’est le respect que le groupe gagne à chaque instant.





D’une part en raison de la qualité de leur prestation. Tous sont des musiciens d’un talent rare. Vaehron en tête pour ses capacités vocales, l’utilisation du porte voix ou de la trompette qui confine à la virtuosité. L’accordéon de temps en temps donne aussi une touche différente aux compositions. Et les tenues, le maquillage sont la petite touche supplémentaire qui parachève le tableau. Au point qu’au milieu de leur show post black metal extrême, il est possible d’intégrer un passage sur une rythmique reaggae ! Il fallait oser, Pensées Nocturnes, avec ses structures de morceaux qui semblent toutes de guingois, mais qui sont en réalité bien charpentées, est en capacité d’enchaîner ensuite avec du gros blast double pédales sans que ne se pose de problème à qui que ce soit. Bien au contraire.
Nous pensons qu’il s’agit de la meilleure performance que nous ayons eu l’occasion de voir pour cette édition du Motocultor.




Pour écouter l'interview :

Pour télécharger l'interview: itw.Pensees-Nocturnes.08.2019.mp3


The vintage caravan




Leur classic rock est très agréable à entendre. Le trio saute partout à la moindre occasion, ce qui dynamise leur set, qui s’appuie sur un Rock très classique. Leurs compositions sont bien équilibrées et fonctionnent dès la première écoute. Un rythme mid tempo, une basse bien solide et une guitare virevoltante, voilà leur secret.





Ça groove, ça bouge, les soli sont très bien sentis. Ça fonctionne à chaque instant.
Idéal pour ce milieu d’après midi.

UFO Mammuth
Pour avoir écouté le groupe sur album depuis quelques années, j’ai toujours eu une petite appréhension sur leurs concerts, raison pour laquelle nous n’avons jamais fait l’effort d’aller les entendre en live.





Afin de casser les habitudes, nous sommes allés les voir cette fois.
Et la décision était bonne.




Leur musique prend une nouvelle dimension quand elle vous arrive en direct dans les oreilles. Un jeu de scène très simple et assez statique Les projections vidéos abstraites derrière le batteur ne changent pas grand-chose de ce côté-là. Mais leur son est emprunt d’un réel dynamisme. Loin des explorations sonores répétitives auxquelles nous nous attendions. C’est très ambiant bien sûr, mais il y a au-delà du riff de base qui tourne tout au long du morceau, de si nombreuses variations, des sons qui apparaissent à l’improviste. Et cela peut vous emmener dans l’univers musical si particulier du groupe.
Il aura fallu attendre le bon moment pour se rencontrer, le Motocultor était le bon endroit.

Nous avons également eu l'occasion de croiser Junior Rodriguez, qui nous a parlé de son album "Stellar Dream" qui sortira au mois d'octobre.
https://www.juniorrodriguez.com/



Pour écouter l'interview :

Pour télécharger l'interview: itw.Junior-Rodriguez.08.2019.mp3




Henri Dès And Ze Grands Gamins
Comment remplacer un circle pit par une chenille pit ? Venez voir Henri Dès (rebaptisé par le marketing Henri Death) au Motocultor. Aucun groupe n’a été accueilli comme ça de tout le festival avec des grands « Henri - Henri ».





Une ambiance de folie s’est emparée de la Dave Mustage. Ou tout le monde reprend les paroles en cœur, les gens dansent, slamment. C’est du grand n’importe quoi.
Dire que c’est parti d’une interview sur Europe 1! Du grand délire. Un vrai esprit festif et décalé !





les doigts dans la melasse - drole de machine - glace citron glacon - confetti dans le public - "chenille pit" demandee 'moi j'aime parler aux gens du monde entier' - boule boule boule -

Dis papa, dis papa, dis comment c'est fait? - changement instrument tambour au lieu guitare - j'ai recu le plan plan... - j'ai mis mon jardin dans un joli mouchoir... - oe le bateau revient - balon balon tu montes jusqu'au plafond "circle pit demandé" -

Chanson de la petite charlotte (pan pan pan/qui est la?) - c'est un petit facteur sur son velomoteur - on dira jamais - presentation du groupe : c'est la baterie qui fait le plus de bruit - rappel : les betises a l'ecole - j'ai les jambes en cotons …

Et là choc des cultures : Ihsahn
Il y a un peu plus d’un mois je le voyais avec Emperor au Hellfest. Ce soir, c’est avec son projet solo qu’il revient en France.




Délicat de se mettre dans l’ambiance après la folie furieuse d’Henri Dès. Mais la qualité des compositions d’ Ihsahn font que l’on s’y immerge très vite. Ses compositions sont si fines et contrastées, qu’elles vous accrochent sans difficulté. Il suffit de se laisser aller.




Il ne se passe rien sur scène, mais l’intérêt du live pour Ihsahn est seulement de prendre les décibels et l’intensité de la musique en direct.
Un très bon concert pour ce dernier jour de Motocultor


Avatar




Grosse attente de la part du public pour Avatar. Qui a commencé par Hail The Apocalypse ! De quoi donner le ton pour un concert bien explosif.





Nous ne savons pas c’est parce que c’est la fin du festival ou autre chose, mais le public est chauffé à blanc et réagit sur chaque titre dès les premières notes. Il faut dire que le fait d’avoir de nombreux clips, ça aide à la notoriété. Et sur bloody angel, le public fredonne sur toute l’intro, puis quand le chant arrive, c’est toute la tente qui explose.




Quelle intensité et quelle communication entre le groupe et le public. Comme sur Ladies and Gentlemen ! Les Facéties du chanteur sont toujours fort à propos.
Avatar se pose plus que jamais comme un groupe d’exception. Le show offert était grandiose.








Prochain rendez vous pour le Motocultor : du jeudi 13 au dimanche 16 août 2020