Vendredi 13, soirée cinéma « Ouverture d’Esprit » avec une carte blanche à Nikotep et Sourya présentant « Kiss Kiss Bang Bang » et « L’Antre de la folie » avec une pause gourmande entre les deux films.
Kiss Kiss Bang Bang ( Shane Black - 2005) : histoire rocambolesque, où le quiproquo et la méprise sont le début d’un effet papillon exponentiel. Le duo d’acteurs Robert Downey Jr et Val Kilmer crève l’écran. Les répliques sont ciselées. Et l’action bat son plein.
Tout commence avec un cambriolage qui tourne mal. Poursuivi par la police, Harry Lockhart (Rober Downey Jr) se retrouve au milieu d’un casting pour un polar hollywoodien et finit sélectionné pour le rôle. Pour l’aider dans son jeu d’acteur, il est accompagné par le détective privé Gay Perry (Val Kilmer). De fil en aiguille, ils vont bien malgré eux se retrouver avec un véritable cadavre sur les bras.
L’antre de la folie (John Carpenter - 1994) : vous retrouverez tout ce qui fait le charme des univers de Stephen King et de Howard Philipps Lovecraft réunis. Bien que très mal accueilli lors de sa sortie, le film est un petit bijou. Le revoir 25 ans après et se dire que le film n’a pas vieilli dans le propos, comme dans l’image est une véritable prouesse.
John Trent (Sam Neil), enquêteur d’assurance indépendant, spécialisé dans la détection de fraude à l’assurance est chargé d’une nouvelle mission : enquêter sur la disparition du romancier d’horreur Sutter Cane et récupérer son dernier manuscrit. Spécificité des romans de Cane : ils causent des troubles chez les lecteurs qui sont psychologiquement fragiles. John Trent ne croit pas à cette information très marketing. Les événements futurs ne manqueront pas de secouer ses convictions.
Véritable descente aux enfers, L’Antre de la folie pose la question de ce que l’esprit humain comprend, connaît et accepte. Est-ce que la vérité est si atroce à voir en face ? Rester dans le déni permet de vivre normalement. Alors que ceux qui savent dérangent au point de préférer les enfermer ? Tous les thèmes chers aux univers d’horreur se retrouvent ici, sous la houlette de John Carpenter. Avec une interprétation très juste de Sam Neil.
Vous en saurez plus avec l’interview de Nikotep ci-dessous.
Samedi : le soleil est au rendez pour le week-end.
De quoi profiter dans les meilleures conditions de la ville de Tours et des artistes, place de Châteauneuf. Avec de belles expositions dans la salle Ockegheim : au rendez de chaussée pour le jeune public « la boîte à musique » (Tour d’Ivoire Môme 2018).
A l’étage, les travaux de l’équipe de psychoinvestigateurs (Tour d’Ivoire 2018) où nous retrouvons une partie sur Dans la tête de Sherlock Holmes.
Interview à écouter un peu plus bas.
Nous avons ensuite discuté avec le scénariste de la trilogie « les Sanson » dont le dernier livre vient tout juste de sortir aux éditions Vents d’Ouest. C’est l’occasion de revenir sur le processus de création de cette œuvre originale. Nos chroniques : Tome 1, Tome 2, Tome 3.
Un petit détour via le restaurant à jeux le Cubrik histoire de déguster leurs menus de la semaine et de regarder la rétrospective consacrée aux albums de Ullcer, en dédicace l’après midi. https://fr-fr.facebook.com/cubrikcafe/
Dimanche :
Après un réveil en douceur avec la traditionnelle session de dédicaces avec priorité aux enfants.
Nous en profitons pour découvrir le résultat du vote de la Tour d’Ivoire Mômes qui revient à Dans les yeux de Lya (Dupuis) illustré par Cunha et scénarisé par Carbone tout comme La boîte à musique l’année dernière. Notre chronique : lien ici
L’occasion pour nous de discuter avec Nikotep Rockabilly Zombie Apocalypse (Ankama) mais aussi de la soirée « ouverture d’esprit » dont il était l’un des maîtres de cérémonie aux cinémas Studio Vendredi. Notre chronique de Rockabilly Zombie Apocalypse Tome 1 : Les Terres de malédiction : lien ici
Spectacle d’Improvisation :
C’est une première pour tout le monde. Des improvisations théâtrales associées à des improvisations dessinées.
La compagnie de 5 improvisateurs du théâtre de l’Escapade se retrouve avec Gilles LeCoz pour enchaîner les scènes.
En total live, les thèmes s’enchaînent. Explication de mots, quiz cinématographiques, roman photo, montage de meuble improbable, explorations… une séance qui part dans tous les sens, toujours sur le fil du rasoir.
Difficile de se coordonner par moment. Un défi relevé par tous les artistes. Savoir se mettre en danger à chaque instant. Et aussi Faire preuve d’écoute, d’imagination et d’adaptation. Un grand bravo à tous car l’exercice était loin d’être évident.
Le prix Tour d’Ivoire 2019 est attribué à Stéphane Fert pour son singulier album de contes détournés Peaux de Mille Bêtes (édition Delcourt). Notre chronique : lien ici
