Salle :  
Ville : Angouleme


Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2022 :



Pour le détail du palmarès : https://www.bdangouleme.com/palmares-2022



Pour des raisons sanitaires le FIBD 2022 s’est tenu du 17 au 20 mars après l’annulation de l’édition 2021 et plusieurs reports. C’est sous un beau soleil de printemps que nous avons profité de la cité d’Angoulême et de son festival qui peut de nouveau accueillir un large public. Un retour attendu par tous même si nous devons reconnaître que le festival n’a pas fait autant le plein que d’autres années. Pour la première fois, il restait des places dans des hôtels intra muros à quelques jours de l’événement. Et en plein festival, les parkings de la ville n’affichaient pas complet. Pas facile pour les visiteurs de programmer avec les différents reports et tous les aléas de ces deux dernières années. C’était le premier week-end où le port du masque n’était plus obligatoire, ce qui a donné à de nombreuses personnes un sentiment de liberté retrouvée, mais beaucoup craignaient aussi pour leur santé. Cela n’empêche pas que la joie de se revoir était palpable et que les fidèles étaient au rendez vous des dédicaces, des nombreux jeux, quiz et animations proposés dans les bulles.
Ce fut l’occasion pour nous de rencontrer des autrices et auteurs enjoués, qui étaient tous ravis de pouvoir échanger avec les amateurs du 9ème art.


Karl Johnsson pour la bd Vei aux éditions Ankama. Notre chronique : lien ici




Pour écouter l’interview en anglais:

itw.Karl.Johnsson-Angouleme.2022.mp3






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Vincent Maillé pour Ténébreuse. Notre chronique : lien ici




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Serge Lehman et Frederik Peeters pour la série Saint Elme chez Delcourt. Lien chronique Tome 1 : lien ici, Tome 2 : lien ici




Pour écouter l'interview :

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Denis Lapière, Émilie Alibert et Adrián pour le premier volume de leur nouvelle série chez Dupuis. Le Roi Louve : Tome 1 la rébellion de Petigré . Notre chronique : lien ici




Pour écouter l'interview :

itw.Denis.Lapiere-Emilie.Alibert-Adrian-Angouleme.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Denis.Lapiere-Emilie.Alibert-Adrian-Angouleme.2022.mp3


Lise Garçon pour la bande dessinée sortie chez Delcourt Rose & Crow. Notre chronique : lien ici






Pour écouter l'interview :

itw.Lise.Garçon-Angouleme.2022.mp3






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Valentin Secher pour sa collaboration sur Conan aux éditions Glénat : Notre chronique lien ici



Pour écouter l'interview :

itw.Valentin.Secher-Angouleme.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Valentin.Secher-Angouleme.2022.mp3


Anaïs Halard pour la série Sacha et Tom Crouz. Nos chroniques : Tome 1 lien ici , Tome 2 lien ici , Tome 3 lien ici , Tome 4 lien ici



Pour écouter l'interview :

itw.Anais.Halard-Angouleme.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Anais.Halard-Angouleme.2022.mp3





Les nombreux lieux d’expositions étaient de retour avec de gros et moins gros événements.

Au gré des allées, on pouvait ainsi découvrir le « mini musée Delcourt », un affichage dans la galerie commerciale du Champ de Mars mettant en valeur la série jeunesse à succès Les géants chez Glénat, ou un espace consacré aux jeunes auteurs en haut de la Nef.




Building Chris Ware :




Chris Ware, Grand Prix 2021 du Festival, bénéficiait d’une très belle exposition dans l’espace Franquin. S’il habite à Chicago depuis 30 ans, il est né en 1967 à Omaha, dans le Nebraska. Son style inimitable est connu de tous, notamment grâce aux couvertures du New yorker.




Vous avez peut-être déjà croisé l’un des personnages qu’il a créé : Quimby the Mouse, Potato Guy, Sparky et Jimmy Corrigan. En 2014 avec le coffret Building Stories (éditions Delcourt), vous vous retrouviez avec à l’intérieur quatorze objets imprimés, tous de tailles différentes. Vous pouviez les lire dans l’ordre de votre choix ! Un concept pour le moins original.
C’est cette liberté créative qui était mise en avant dans cette très belle et très riche exposition.




Dans l’espace Franquin vous aviez aussi une exposition qui était un rappel des conditions difficiles de création pour tous les auteurs. Avec un diorama plein d’humour, mais aussi des chiffres très éloquents.







Celle qu’il ne fallait pas manquer et qui a ravi petits et grands, était l’exposition du Pavillon Jeunesse : « Mortelle Adèle, l’exposition interdite aux nazebroques ». Cette exposition interactive vous emmenait dans le monde du scénariste Antoine Dole, alias Mr Tan, illustré aujourd'hui par la dessinatrice Diane Le Feyer.




Adèle n’a pas froid aux yeux, c’est bien le moins que nous puissions dire face à cette véritable tornade. Elle va toujours de l’avant, casse les codes avec son esprit révolutionnaire et n’hésite pas à s’opposer aux adultes. Autant de désobéissance dans une si petite fille, cela plait aux jeunes lecteurs, qui sont déjà plus de 9 millions à soutenir Adèle. Vous n’avez qu’à bien vous tenir, si vous ne voulez pas vous retrouver avec une pancarte de nazebroques autour du cou.




Totalement interactive avec un public ravi qui s’essayait à tous les petits jeux, questionnaires, défis. Ecrire ce qu’on déteste, dire si Adèle saura jouer de la guitare…





Vous pouviez avant ou après cette exposition, dans le pavillon jeunesse participer à un petit jeu avec Picsou : vous deviez retrouver les pièces de son trésor pour à votre tour, recevoir la première pièce de votre future fortune. Avez-vous été assez attentif pour aider Picsou à retrouver son or ?





Dans l’autre aile du Pavillon, aux côtés du Musée de la BD se tenait une autre très belle exposition muséographiquement parlant : « De Popeye à Persepolis » où étaient mis en avant les liens très étroits qui ont toujours existés entre le dessin et l’animation ou entre la BD et le cinématographe.




Un très beau livret jeu de piste était donné pour les visiteurs (à partir de 8 ans). Ce qui accompagnait très judicieusement l’expo.
Accueillis par des objets d’optiques, les visiteurs pouvaient découvrir les multiples explorations de la BD faites dans les dessins animés puisque les deux média ont évolués à peu près ensemble chronologiquement parlant.




Et l’exploration, très bien mise en scène se poursuivait au gré des planches originales de Gertie le Dinosaure, de Elmer, de Bugs Bunny ou même des Simpsons avec des extraits vidéo des œuvres associées.





Un très bon moment feel-good qui remet en mémoire nos meilleurs souvenirs d’animation.


Rétrospective Christophe Blain :




Son style est remarquable en un coup d’œil. Quel que soit le thème abordé dans ses créations, le style de Christophe Blain vous accroche. Que ce soi sur Quai d'Orsay (Dargaud, 2010 et 2011), Isaac le pirate (Dargaud, 1999 à 2005 - Prix du Meilleur Album à Angoulême en 2002 pour le premier volume), Gus (Dargaud, 2007 à 2017) ou avec sa reprise de Blueberry (Dargaud, 2019), aux côtés de Joann Sfar, Christophe Blain a toujours ce petit quelque chose en plus qui vous invite à la lecture. Est-ce l’influence du 7ème art qui transparaît dans ses œuvres ou son talent naturel ? Cette rétrospective était l’occasion d’admirer le travail de cet auteur singulier.




Tatsuki Fujimoto, héros du chaos :




Ames sensibles s’abstenir. Les deux séries publiées chez Kazé que sont Fire Punch et Chainsaw Man, ont déjà bien bousculé le public français. Ce mangaka, qui est prépublié dans Jump, magazines/label de l'éditeur Shūeisha n’hésite pas à exploiter l’ultra violence.
Ainsi dans Chainsaw Man, vous découvrez un être mi-humain, mi-démon à tête de tronçonneuse. Si vous aimez les sensations fortes, vous allez y trouver votre compte et peut-être même plus encore. Car il y aussi la psychologie des personnages qui ne manquera pas vous frapper par leur complexité.




Une muséographie moins spectaculaire que pour l’exposition Kirkman ou surtout l’exposition Batman qui s’étaient tenues dans le même espace mais tout de même une immersion réussie dans l’univers du chaos en partie grâce à notre ticket de tram…

Masaaki Yuasa & Taiyō Matsumoto, l’art de inu-oh.




Nous reprenons ici le texte du site du FIBD qui est une très claire présentation de cette très belle et intéressante exposition :
« Après deux longs métrages sortis dans les salles françaises en 2017 et 2021 (les très beaux Lou et l’île aux sirènes et Ride Your Wave), le réalisateur revient avec INU-OH, un récit d’époque qui s’inspire du roman Le Roi chien de Hideo Furukawa, figure phare de la littérature japonaise contemporaine que d’aucuns considèrent comme le fils spirituel de Haruki Murakami. L’histoire de INU-OH s’attache au parcours d’un garçon traité de monstre (le mal nommé « Inu-Oh »), né avec une difformité physique qui l’oblige à se camoufler sous un masque en forme de gourde et quelques morceaux d’étoffes bariolées. Mais sa rencontre avec Tomona, un jeune joueur de biwa (instrument à cordes comparable au luth) aveugle, va changer son quotidien : transcendé par la musique, Inu-Oh va entamer une lente mutation à mesure qu’il illustre par la danse les chansons de son comparse. Une complicité se déploie alors entre les deux parias, qui deviennent au fil de leurs représentations publiques les nouvelles coqueluches d’une population locale galvanisée par leur énergie scénique. Deux « rock stars » sont nées, en plein XIVe siècle !
Projeté en avant-première française au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, après des passages remarqués à la Mostra de Venise et à Toronto, INU-OH s’accompagne d’une exposition qui dévoile les coulisses de sa conception. De la création des personnages dessinés par Taiyō Matsumoto (qui signe également l’affiche du film) aux dernières étapes de la finalisation, L’Art de INU-OH offre un point de vue riche et documenté sur une œuvre singulière, qui réunit les plus grands talents du cinéma japonais et du manga.
Avec le soutien de l'Ambassade du Japon en France.
»
Dans le pavillon Manga city, vous aviez une mini exposition sur ce personnage mythique qu’est Goldorak, en raison de la sortie aux éditions Kana de Goldorak par Denis Bajram, Xavier Dorison, Brice Cossu et Alexis Sentenac. L’occasion de retomber en enfance pour certains. Et d’une passation parents/enfants pour beaucoup d’autres d’après ce que nous avons observé. Un bel hommage à l’œuvre de Gô Nagai.




Chicou chicou : ce blog d’auteurs/trices que vous pouvez toujours consulter en ligne ici, vous a proposé pendant 2 ans, de courtes histoires, sans prise de tête. Du dessin, pour le plaisir.