Salle : Open air
Ville : Clisson (44)

Pour notre compte rendu de la journée de la veille (jeudi 23.06.2022) : lien ici




Début de journée avec le 1er concert sur la Mainstage1 : le groupe FauxX (pour écouter leur interview lors de la sortie de leur album lien ici).

Un public de fan (de tagada Jones), d’amis et de curieux dans un premier temps, et au fur et à mesure les festivaliers arrivent pour découvrir de duo.



Un son très rugueux par moment, parfois plus planant, avec des basses qui font vibrer les enceintes. Quelques passages chantés, d’une voix saturée. Et l’utilisation de l’écran géant en fond de scène pour un vrai travail de l’image synchronisée avec la musique.
Cela permet d’oublier que les deux musiciens sont « attachés » à leurs instruments.
Un son massif, qui est très compacte, qui colle bien avec l’ambiance de la journée où sont programmés Ministry et Nine Inch Nails.



Disconnected :



Un son aussi énergique et entraînant que sur l’album. C’est très bien travaillé pour un rendu parfait. Pour écouter leur interview réalisée le 31.03.2022 pour la sortie de leur album We are disconnected : lien ici
À savoir que des groupes français de cette qualité sont programmés aussi tôt, ça fait un peu mal au cœur. Mais c’est un plaisir de les voir sur la MainStage 2.



Ça envoie du lourd. C’est explosif à souhait. Un son qui vous soulève et vous électrise.




Yarotz : De l’agressivité à l’état pur. Aucun repos dans leur musique. Heureusement qu’il y a des petits passages instrumentaux où le groupe se retourne, dos au public, sinon ce serait irrespirable. Les deux voix Death/Black se complètent et donnent beaucoup de relief aux morceaux.



Plus qu’un simple de concert pour un groupe de musique extrême. Un moment de vérité.
C’était bien intense.
Ecoutez l’interview, vous apprendrez beaucoup de choses sur le groupe et sa vision de la musique.
Pour écouter l'interview :

itw.Yarotz.Hellfest.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Yarotz.Hellfest.2022.mp3




Portrayal of guilt



Les américains proposent un métal très agressif, avec une musique orientée black et un chant qui part en screamo. Si vous avez l’impression que certaines intro sont plus groovy, ne vous méprenez pas, cela ne dure qu’un instant, la violence est très vite de retour. Les breaks bien lourds cassent les compositions pour mieux repartir dans le cri.
Une excellente découverte.




Fractal Universe :
Le death metal technique des français est toujours me fait toujours une forte impression.
Le bon équilibre entre ce qui claque, ce qui bouscule, ce qui groove et les soli de guitare qui sont tous plus incroyables les uns que les autres, voilà ce qui pourrait résumer l’esprit du groupe.



Leur musique est solide, d’une force! Avec des accélérations qui semblent impossibles à tenir. Et au milieu de ces notes qui virevoltent dans tous les sens, vous entendez une mélodie qui vous emmène.
Pour ceux qui en doutait la violence est toujours là, ce qui ont participé au wall of death peuvent en témoigner.




Dirty shirt :

Les roumains ont emmené avec eux le transilvanian folkcore orchestra. Ce qui donne 18 musiciens sur scène ! Le groupe a appris qu’ils étaient l’effectif le plus nombreux du festival sur scène. C’est vrai que ça en fait du monde sur la Temple.



Ambiance festive à souhait avec Dirty Shirt, comme vous vous en doutez. Un début de concert avec le titre Dope A Min (leur dernier clip), vous vous doutez bien que ça édite bien les festivaliers.



Ça saute sur scène, de même dans le public, tout du long. Circle pit et compagnie au programme.
Tout le monde est très en forme. Il fait frais, la musique réjouissante de Dirty Shirt est un prétexte pour s’amuser.



Voir toute la Temple bouger dans tous les sens c’est assez impressionnant.
Le métal de Dirty shirt est un ovni sonore entre la base très métal hargneux et les passages folkloriques. Avec cette formation élargie, nous ne pouvions pas espérer meilleures conditions pour apprécier leurs compositions, dont leur dernier album sorti il y a quelques semaines « get your dose now ».



1er prix du fun pour ce concert qui a donné le sourire à tout le monde.
Pour écouter l'interview :

itw.Dirty.Shirt.Hellfest.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Dirty.Shirt.Hellfest.2022.mp3

Le clip dont nous parlons dans l’interview au profit de l’unicef :






Danko Jones : Le group est très en forme.

Du très bon rock bien musclé, rempli de paroles plus ou moins explicites. Et entre les titres les interventions de Danko Jones sur son humeur du moment.
Pour la météo : « s’il pleut ça fera plus métal, si il y du soleil ce sera plus rock ». Mais lui s’en moque, il fait sa musique.



Un set ultra bien calibré pour faire plaisir à tout le monde. Cela faisait plusieurs années que le groupe n’était pas venu au Hellfest. Une longue absence. Les retrouvailles ont été fêtées à grand coup de décibels. Soyez en assurés.

Le Hellfest, c’est aussi l’occasion de rencontrer des groupes, même si ils ne sont pas programmés.




Voici les dernières informations à connaître pour Nothing But Echoes, Octane, Worselder



Nothing But Echoes :



Pour écouter l'interview :

itw.Nothing.but.echoes.Hellfest.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Nothing.but.echoes.Hellfest.2022.mp3






Octane

https://www.facebook.com/octane53

Pour écouter l'interview :

itw.Octane.Hellfest.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Octane.Hellfest.2022.mp3



Worselder



Pour écouter l'interview :

itw.Worselder.Hellfest.2022.mp3






Pour télécharger l'interview: itw.Worselder.Hellfest.2022.mp3
https://www.facebook.com/worselder
https://worselder.bandcamp.com/


Benighted

Le brutal death metal de Benighted est comme à son habitude d’une violence incroyable. Le public est là pour se défouler, pogo, circle pit , etc.


Avec un son agressif à souhait, Benighted est un vrai rouleau compresseur.
Déchaînement total pour les 5 musiciens qui nous ont abreuvé de leurs riffs aussi techniques que destructeurs. Attention à votre nuque si vous voulez headbanger en rythme.



Ici les âmes sensibles ne sont pas admises. Tout le monde a laissé la folie s’insinuer au plus profond.



Moonspell :
Les portugais drainent toujours autant de public. Surtout avec la légère pluie qui tombe sans discontinuer, cela incite tout le monde à venir se réfugier là où il y a du bon son.
Résultat : tout le monde est assis par terre devant la scène Altar. Et les festivaliers qui veulent voir Moonspell sans se mouiller doivent passer sur les côtés.



Petit message personnel pour le responsable des lumières sur ce concert : le rose n’est pas approprié du tout! Quelle drôle d’idée de saturer les éclairages de cette couleur pour Moonspell.
Le groupe était très attendu quand on voit la réaction du public sur les chansons.
Pour ce soir, un bel échantillon des différentes atmosphères que peut proposer le groupe. Agressives, mais aussi mélodiques, selon les compositions, qui sont fort nombreuses, il y a l’embarras du choix. Le public a grandement apprécié cette sélection, c’est assez net.
Instant frisson quand vous avez toute la tente qui chante sur Alma Mater. C’est bien impressionnant.



Earth
Le trio américain propose une musique lente, hypnotique et répétitive.
Des morceaux très longs où vous avez l’impression d’entendre toujours le même riff, mais il y a malgré tout une petite variante qui fait que ce n’est jamais exactement la même chose.
Je pense que j’ai rarement vu une batteuse jouer aussi lentement, ces mouvements de bras sont permanents, mais comme au ralenti.



La guitare et la basse ne sont pas mal dans le genre eux aussi, mais cela se voit moins.
Début de concert à un titre composé lors du dernier passage du groupe au Hellfest. Pour la suite la sélection a été parfaite, à en juger par la réaction des fans à l’annonce des titres.
Un petit changement de guitare au milieu d’un titre pour des raisons techniques et c’est reparti.
Un très bon concert.



Marduk



A la seule mention de ce nom, vous savez à quoi vous en tenir: du black métal suédois des plus authentique qui soit. Un modèle en la matière. Pas de fioritures, de l’agressivité et du venin à haute dose. Le groupe ne s’est jamais dispersé, n’a jamais quitté sa ligne de conduite. Sans aucun compromis, le groupe du haut de ses 30 années d’expérience, est une référence incontestable et incontournable. Alors autant profiter une fois encore de ces piliers du black métal, même si nous les avons déjà vu de nombreuses fois en concert.



New model army



Séquence nostalgie pour ces grands musiciens. 40 ans de carrière, un style et une classe toute britannique. Un accent qui s’entend jusque dans le chant. Tout est exquis dans la musique de new model army.
Une page d’Histoire de la musique jouait ce soir sur la scène Valley.





Nine inch nails :

Pas le droit de faire de photos pour nous. Uniquement pour une petite liste de photographes.

Nine inch nails a proposé un show assez dingue. Si vous connaissiez la discographie du groupe de Broken à Fragile, ajoutez Hurt et vous pouviez reconnaître 85% de la set list. En guest le groupe Elf sur un titre.
Un début de concert dans le brouillard, avec des effets stroboscopes vers le public, c’est violent, comme la musique. Sur les écrans géants, des images de la scène, en noir et blanc. La caméra bouge tout le temps, on voit Trent Reznor entrer et sortir de la brume. Un bel effet visuel.
Puis au fur et à mesure des morceaux, la fumée se dissipe, le groupe apparaît et le spectacle va continuer pendant 1h30. Sans temps mort. Un minimum de communication de la part de Trent Reznor. Un public aux anges. Avec une telle set-list comment ne pas l’être ?

Le visuel a été ultra travaillé. La pluie a eu le bon goût de s’arrêter juste au début du concert.

Des conditions parfaites pour cette énorme tète d’affiche qui a su rappeler que des amis à eux ont joué aussi aujourd’hui comme Killing Joke, Ministry, et bien d’autres dont je n’ai pas retenu le nom.

Que de souvenirs pour moi avec ce concert. Un très grand moment de musique.

Lien journée de samedi : lien ici