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Samedi 25 juin 2022 : Encore du grosse journée au programme :

Autarkh
Une découverte de plus pour ce Hellfest 2022 : ce quatuor qui nous vient des Pays-Bas propose un drone/ambiant metal qui sort des sentiers battus.
Guitare /chant, guitare/backing vocals, basse, machine.
Derrière son ordinateur, un des musiciens propose à la fois la base rythmique, mais aussi des nappes de sons, le rendu est très intéressant, car vous avez une violence impitoyable sur la batterie électronique et aussi des ambiances sonores plus atmosphériques selon les moments des chansons.
Mêmes variations sur le chant, qui peut aller de la voix claire, à des sonorités black ou en saturation plus gutturale.

C’est un son des plus robustes que nous offre Autarkh. Même si la tente Temple n’est qu’a moitié remplie en ce samedi matin, les festivaliers présents, ont pu apprécier la créativité du groupe tout à loisir.
Je suis persuadé que nous reparlerons de ce groupe très vite.
https://autarkh.bandcamp.com
https://www.facebook.com/Autarkh

GloryHammer : Le groupe de power metal a un très large public devant lui quand le concert débute sur la Mainstage2. Il faut dire que le groupe travaille son univers depuis longtemps, entre des textes orientés Fantasy, les tenues qui vont avec, et quelques accessoires pour le show, cela parle à tout le monde.

Et vous pouvez être assurés que niveau technique, il n’y a rien à redire bien au contraire. Ces musiciens sont là pour s’amuser et ils savent le faire avec maestria. Du fun et du metal : la bonne combinaison qui plait à coup sûr au Hellfest.
Une belle ambiance dès le début de l’après-midi, ça promet pour la suite de la journée.

Ayron Jones:
Nous avons découvert il y a un an environ Ayron Jones avec son album Child of the state (interview du 09.06.2021 à écouter sur notre site lien ici ). Depuis Ayron Jones est passé dans l’émission Taratata, a donné plusieurs concerts en France. Le voilà Main stage 1 au Hellfest où il propose du rock, bien fort, comme nous aimons, avec cette dose de blues indispensable pour que ça balance bien. Ayron Jones et ses musiciens sont là pour prendre du plaisir et en donner autant.

Nous avons eu en ouverture du concert, les titres du dernier album, puis une reprise de Nirvana avec le titre « Breed », avant de repartir dans le temps avec une composition qui date de son premier album sorti sur un label indépendant : une balade où tout le monde agite les bras en rythme sur l’intro. Et ainsi de suite.
Ce concert a été un beau moment d’échange artistes-public.

Les musiciens s’amusent, avec le bassiste qui s’agite en permanence, le guitariste qui salue la foule tout le temps. Et Ayron Jones qui enchaîne les soli, y compris avec une baguette de batterie pour faire sonner ses cordes, de belles inspirations à chaque fois.
Du rock, d’une qualité et d’une sensibilité indéniable.
Quel grand guitariste !

Nous avons également profité de ce Hellfest 2022 pour discuter de l’actualité et des projets du groupe Mind whispers qui a participé au festival Off
https://www.facebook.com/MindWhispersOfficial

Pour écouter l'interview :

Entre les titres très classique, seul au slide et ceux qui sont plus orientés rock rythmé, vous avez l’embarras du choix. Seule constante ce groove qui vous donne envie de bouger en suivant la musique.

Si vous êtes un minimum curieux, allez jeter une oreille, gros talent !

Eluveitie
Si cela représente quelque chose de fort pour le groupe de rejouer au Hellfest après ces derniers mois de pandémie et de concerts annulés, comme le dit Chrigel Glanzmann (chant), on peut dire que Eluveitie a fêté en grande pompe les retrouvailles avec les festivaliers.

Un show somptueux a été offert sur la MainStage 2. Entre les 2 voix de Chrigel Glanzmann et Fabienne Erni, les nombreux instruments, les flammes, vous avez les yeux attirés dans tous les sens. Un très bon show, qui cadre très bien avec leur musique toujours aussi entraînante, dansante et puissante.

Un très large public était là pour les accueillir de la plus belle des manières comme vous vous en doutez.
Ce groupe a des prestations scéniques toujours mémorables, celle-ci ne fait pas exception.

Arcturus
La Norvège n’a de cesse de faire progresser la musique black metal. Arcturus est classé dans la catégorie « avant-gardiste » en la matière.
Il faut bien reconnaître que le groupe fait plus que bouger les barrières du genre. Avec ce chant clair, de longs passages atmosphériques, puis des cris et l’emballement du tempo.

Arcturus propose un métal extrême et aventureux, qui vous bouscule sans violence, pour une fois. C’est pour vous montrer qu’il existe encore des zones vierges à explorer. Tout n’a pas été fait en terme de Black metal. Arcturus est là pour nous le rappeler avec leur savoir-faire inimitable.




Fleshgod Apocalypse :

A chaque fois que nous avons pu voir les italiens sur scène, nous avons été impressionnés par leur engagement et leur souci du détail.

Une nouvelle fois, le groupe propose un concert haut en couleur. Que ce soit les pieds de micro, leurs costumes ou encore leurs maquillages, tout est fait pour vous emmener dans leur univers fou, brutal et symphonique.
Leur version de « baby one more time » de Britney Spears ne manque pas de surprendre, mais le titre est si transformé que vous pourriez ne même pas vous rendre compte qu’il s’agit d’une reprise.
La technicité de leurs compositions fait rêver. Les voir jouer avec autant de facilité impressionne d’autant plus.

Avec en fin de set, un titre en hommage à Trevor (the black dalhia murder), en compagnie de Julien Truchan (Benighted). C’était épique.
Le charisme du groupe fait forte impression. La Altar était là pour en prendre plein les yeux et les oreilles, tout le monde a été servi.

Airbourne
Ce groupe est complètement fou.
La réputation de showman n’est plus à faire pour Joel O'Keeffe (guitare et chant).

Encore une fois il nous a régalé de ses facéties : monter sur les épaules d’un roadie pour parcourir toute la fosse de sécurité en jouant son solo, et pour finir donner son mediator a un enfant qui porte un t-shirt Airbourne, offrir un verre de jack daniels/coca à ses comparses en hommage à Lemmy et à Motörhead, avec quelques verres pour la foule. Et en plus de tout ça, niveau son, qu’est ce que ça envoie.

Un hard rock bien balancé, à l’australienne, comme c’est le cas depuis le début de leur carrière.
Quelle machine à hit. Chaque chanson est ultra pétillante et explosive.

Les flammes sont d’ailleurs employées sur scène, je peux vous dire que ça donne bien chaud! Parfait pour exciter encore d’avantage le Hellfest qui continue de se réchauffer après la pluie, c’est le soleil qui est bien revenu en ce début de soirée.
Un show d’un dynamisme incroyable de bout en bout.

Myrkur : folkesange

Le concert de ce soir est entièrement folk. Uniquement de la voix claire pour Amélie Bruun, qui nous fait voyager grâce à sa musique.

Des ambiances anciennes et envoûtantes, qui se prêtent à la rêverie. Tout en douceur. Ce concert a tout d’intimiste. Les chansons nous emmènent au Danemark, en Écosse ou en Scandinavie.
J’adore cette délicatesse soignée proposée par Myrkur, quand ont sait de quoi elle peut être capable niveau accès de violence sur d’autres compositions.

Instruments traditionnels et anciens de rigueur. Le bois est à l’honneur : violon, violoncelle, tambour , guitare, mandoline, etc. Cela donne un son très organique inimitable. Il faut ajouter un clavier au son de piano, pour que le tableau soit complet.
Un concert des plus enchanteurs.



Guns n’ Roses: photos interdites pour ce concert.

Mon sentiment est très mitigé sur la prestation de Guns n’Roses. Il est évident qu’Axel Rose a de sérieux problèmes avec sa voix. Mais ce qui est déconcertant c’est qu’il siffle parfaitement bien, que lorsqu’il pousse sa voix dans les aigus et en saturation, c’est parfait. Je retrouve le chanteur que j’entendais quand j’étais au lycée. Mais quand il est en chant clair et qu’il essaie de descendre dans les graves, tout se complique. Au point d’entendre des festivaliers faire des blagues sur le sujet.
Et pourtant Axel Rose a assuré pendant 2h20 de concert. Une performance assez phénoménale !

Pour le reste des musiciens, rien à redire bien au contraire. Ça joue comme jamais. Un concert aussi long c’est l’occasion de faire des soli à rallonge. Encore et encore au point que le titre knocking on heaven’s door » a bien duré 15 minutes (ressenti tout à fait personnel).

La set list a tapé dans toutes les années du groupe. Vous ajoutez à cela quelques reprises ac/dc (le clin d’œil est amusant), Stooges, Bob Dylan (déjà cité plus haut). Vous ajoutez quelques pauses pour changer de costumes et vous voilà avec un set très long. Toutes les ambiances sont proposées : électrique, piano, acoustique. De quoi laisser de très beaux souvenirs à tout le monde. Car tout le monde était là devant les mainstages.

Pas de photo pour ce concert, pour aucun photographe. Dommage car il y a un tel travail de mise en scène, les écrans en fond de scène qui s’animaient en permanence avec une vidéo différente sur chaque titre, il y avait de quoi faire de beaux clichés.
Surtout avec la guitare de Slash aux couleurs de l’Ukraine sur « Paradise city ».

Un concert historique pour les 15 ans du Hellfest. Cela a fait plaisir à beaucoup de festivaliers de voir ou revoir ce groupe mythique des années 90.


Setlist:

1-It’s so easy
2-Mr Brownstone
3-Welcome to the Jungle
4-Back In Black (ACDC)
5-Slither (Velvet Revolver)
6-Hars Skool
7-Reckless Life
8-Live & Let Die (Wings)
9-Shadow of Your Love
10-Rocket Queen
11-You Could Be Mine
12-I Wanna Be Your Dog (The Stooges)
13-Absurd
14-Civil War
15-Better
16-Slash Solo
17-Sweet Child o Mine
18-November Rain
19-Knockin on Heaven’s Door (Bob Dylan)
20-Nighttrain
21-Coma
22-Patience
23-You’re Crazy
24-Paradise City





Blind Guardian:
Un très beau fond de scène, qui ne rien pas aussi bien en photo (toutes mes excuses). Une intro, qui vous met dans l’ambiance et c’est parti. Du power metal rempli d’histoires et d’aventures.

Autant la musique est épique et entraînante, autant sur scène, c’est bien statique.
Mais peu importe, la référence du genre est sur la mainstage 2 devant ses fans qui ont veillé pour faire la fête jusqu’au bout.

Blind Guardian n’a plus rien à prouver. Le groupe connaît son affaire et les festivaliers encore debout connaissent le groupe. Ça colle dans les deux sens. Amateurs de guitares, il fallait être là ce soir.

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