Vendredi, fin d’après midi / début de soirée :

Patent est sur cette scène immense de la salle Oésia. Devant, il faut bien l’avouer, pas grand monde pour ce début de festival.
Le groupe de mathcore ne s’en laisse pas compter pour autant. Il assure un set bien solide, avec un son bien sec et technique.

De quoi ouvrir de très belle manière cette ème édition du Riipfest.
C’est violent mais pas trop. Vous savez (si vous nous suivez depuis longtemps) que j’apprécie les doubles voix dans les groupes. Comme Patent à deux chanteurs, vous vous doutez de mon niveau de plaisir à les entendre. Un début de festival des plus agréable.

Pour écouter l'interview :

Un son énorme, lourd et grave, servi dans une obscurité compacte. La fumée rajoute au sentiment d’oppression. Tout comme l’éclairage à contre jour.
Il y a quelque chose de poisseux, de tenace dans la musique de Hilldale, qui vous laisse une sensation de malaise.

C’était court (30 minutes) mais quelle intensité !


Pour écouter l'interview :

le groupe n’arrête pas de tourner dans les parages ces dernières semaines. Mais une date à la maison, c’est toujours mieux. Le public est là pour écouter ce groupe qui représente le versant métal du festival. Toujours aussi technique et atmosphérique Aro Ora nous propose une belle prestation sur cette immense scène de la salle Oesia.
J’ai l’impression que le son est mieux que lors de leur dernier concert auquel j’ai pu assister. C’est bien clair et agressif, avec cette batterie assurée par Quentin qui envoie d’une force indiscutable.

Ça tricote un peu sur les guitares et cette basse immense et bien lourde forment un tout très puissant.
Du beau travail.

Pour écouter l'interview :

Les allemands tabassent fort ce soir.
Beaucoup de monde devant la scène pour animer le pit. Ça bouge, ça bouscule. Sur scène chacun des musiciens y va de son encouragement pour que le pit soit de plus en plus excité.
L’absence de lumière donne des images assez degueulasses j'en suis désolé, ce qui est tout le contraire de l’ambiance dans la salle Oésia.

Une belle claque pour les amateurs de hardcore avec Stab. C’est rapide, avec des frappes chirurgicales, sans oublier à l’occasion un mini solo à la guitare. Mais la marque de fabrique du groupe c’est le gros riff qui vous explose à la figure, avec du beat down pour donner un peu de piment au cocktail.
 


Stillbirth :
Il a fallut attendre 23 h pour avoir un wall of death. Merci à Stillbirth pour avoir mis un bon gros bordel dans la salle Oesia.

Âmes sensibles s’abstenir. Surtout avec l’arrivée de leur second guitariste en cours de concert, car il n’a pas encore eu le temps d’apprendre tous les morceaux de la set list. Cela dynamise encore un peu plus le son déjà très violent du groupe.
Le jeu en long bermuda, torse  nu, c’est un concept qui est tout à fait adapté en cette fin de soirée bien chaude pour le riip fest.
Dans la salle, y a des amateurs je peux vous le garantir. C’est du gros grind bien crade qui est balancé depuis la scène. Attention aux éclaboussures, car ça va rester incrusté dans vos tympans.
Un son sans concession, véritable bulldozer. C’était terrible.

Avec de la part du groupe un petit rappel : "pour les supporter il y a du merch et si ça ne vous a pas plu et qu'il faut aller aussi sur les stands de merch des autres groupes pour les supporter également". Un bel exemple d’esprit de solidarité, qui ne fait jamais de mal.
 


Nostromo :
Les suisses malgré leur humilité, sont bel et bien les patrons ce soir.
Ils ont l’art et la manière de vous peter les dents !

C’est d’une redoutable efficacité comme vous vous en doutez si vous connaissez déjà le groupe. Et si ce n’était pas le cas, peu importe car Nostromo a proposé quelques titres qui seront à retrouver sur leur prochain album Bucephal.
Un véritable déchaînement de violence a déferlé sur la salle Oésia, avec une montée en puissance qui avait quelque chose d’inéluctable
C’est agressif, hargneux, et fort.

Il y a une détermination dans la musique de Nostromo qui vous met devant l’évidence: ce groupe mérite largement sa réputation et sa place en haut de l’affiche.
Quelle énergie !

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