Ayant découvert Apocalyptica dès leur premier album, j’avais déjà eu le plaisir de les voir en première partie de Rammstein à Bercy il y a quelques années. Le groupe m’avait fait une très forte impression. C’est avec impatience que j’attendais de pouvoir les revoir, cette fois en tête d’affiche.
Et toutes les circonstances furent réunies pour que nous appréciions à son maximum cette soirée. En commençant par un placement juste en face de la scène, c’était plus qu’inespéré. Cela nous a permis de profiter du concert dans les meilleures conditions possibles.
Livingston était là pour chauffer la salle. Il s’agit d’un groupe de rock, qui s’écoute bien. Sans être transcendant, Livingston a bien assuré son set pendant environ 40 minutes. Offrant une musique rythmée et sucrée. Les amateurs de rock popisant y trouveront leur compte assurément.
Après un court changement de scène, est arrivé Apocalyptica. Voici le début du concert qui montre à quel point la salle n’attendait qu’eux:
Ensuite tout s’est enchainé très vite. Le groupe était particulièrement en forme. La communication avec le public était parfaite. Tout le monde était là pour eux. Et visiblement le groupe aime la France, faisant l’effort de dire quelques mots en Français. Leur track-list est très percutante, alternant les morceaux instrumentaux et ceux avec du chant (assuré sur cette date par Tipe Johnson, chanteur des Leningrad Cowboys).
Même le batteur (Mikko Sirén) a joué du violoncelle
Nous avons eu droit à un traitement de faveur avec la première interprétation du titre Not Stong Enough, en Europe.
Ainsi que le titre Lost Hope, le préféré de Perttu Kivilaakso.
Le groupe nous a offert quelques reprises de Metallica bien sur (Seek & Destroy, Master Of Puppets) et de Sepultura (Refuse/Resist), qui sont des succès assurés, avec un public qui s’occupe de chanter le refrain. Ambiance garantie.
Sur tous les titres, le groupe bouge sur scène, Paavo Lötjönen est le plus exubérant, en haranguant la foule sans cesse, pour que tout le monde chante ou tape dans ses mains. Et systématiquement la salle répond présente. Quel plaisir de voir un groupe se préoccuper autant de ses auditeurs. D’ailleurs Eicca Toppinen ne s’y est pas trompé, lors de l’une de ses interventions au micro. Il a bien précisé qu’ils étaient là pour que tout le monde reparte le sourire aux lèvres. Et ce fut bien sur le cas. Le concert n’aurait pas pu mieux se passer.
Apocalyptica s’est également bien amusé, en annonçant à la salle que tout le monde connaissait les paroles de la chanson qu’ils allaient interpréter, avant de commencer à jouer les premières notes de la Marseillaise, qui a bien évidement été reprise immédiatement par l’ensemble du public
Le son était parfait, les lights particulièrement soignées, avec ces ambiances bleues, rouges ou vertes du plus bel effet. Et qui se mariaient harmonieusement avec les deux fonds de scènes qui furent utilisées. L’un représentant un amoncellement de violoncelles, l’autre reprenant l’art-work de leur de leur dernier album 7th Symphony (la femme avec ses ailes membraneuses).
Des concerts de cette qualité, avec un groupe aussi bon et sympathique qu’Apocalyptica, nous aimerions en avoir tous les soirs. Ils se sont fait plaisir et nous aussi par la même occasion. Et ils savent soigner leur public, car leur album était en vente sur le stand merchandising, avec le livret dédicacé, ce qui n’arrive pas tous les jours.
Apocalyptica est un très grand groupe de métal. Le show proposé restera gravé dans toutes les mémoires pour longtemps.
Si vous n’avez pas pu assister à cette date, rassurez vous ils reviennent en France en 2011.
