Salle :  
Ville : Clisson





Nous y voila enfin. Vendredi 18 juin 2011, nouvelle édition du Hellfest! Avec une bonne nouvelle qui est tombée quelques jours auparavant : le Hellfest restera à Clisson.



Voici quelques photos de l’ambiance du vendredi:





Je suis arrivé alors que Suicide Silence venait de monter sur la Main Stage 2. La prestation de ce groupe reste pour moi l’une des meilleure du Hellfest. Avec un metal core bien lourd, rempli de beat down et de basse, le groupe m’en a mis plein les oreilles. Ça résonne dans la poitrine et vous fait vibrer de partout. Même si leurs compositions n’ont rien d’exceptionnel, elles marquent. Le public réagit bien avec un petit circle pit et quelques slam. Ça fait plaisir de voir que tout le monde est déjà très motivé dès le vendredi matin.











Passage sur la Main Stage 1 pour voir Architect. Une petite pluie fine a commencé à tomber, mais cela n’a en rien calmé l’enthousiasme des festivaliers bien au contraire. Par contre les rafales de vent font tourner le son lorsque l’on s’éloigne de la scène, c’est un peu gênant. Seule solution se rapprocher, ce qui n’est pas un mal. Le groupe est bien excité. Aussi bon que sur album. Un bon souvenir.











Ensuite, je suis allé voir In Solitude sous la Terrorizer Tent. La scène était très enfumée, on ne distinguait pas grand-chose. Je suis arrivé qu’à la fin du concert, je ne peux pas trop en tirer de conclusion, mais le moins que je puisse en dire, c’est que l’ambiance n’y était pas vraiment. Il faut dire que beaucoup de festivalier s’était réfugié sous la Terrorizer Tent pour cause de pluie et que les groupes avec un son Hard Rock Old School, ça ne déplace pas des montagnes le vendredi matin. Plus de curieux que de fans du groupe dans le public.











De retour devant la Main Stage 2 pour assister au concert de The Dwarves, seul groupe à jouer à cette heure. Groupe de Punk qui s’amuse bien sur scène, tout à fond et c’est parti. Malheureusement, le public ne partage pas l’enthousiasme des musiciens. Le public va rapidement se clairsemer, d’autant que la pluie s’est intensifiée. Mais cela n’arrête pas The Dwarves, qui a du en voir d’autres dans sa carrière. Et finalement cela fonctionne, car les spectateurs qui restent son bien motivés, au point de pouvoir assurer le slam du chanteur. A la fin du concert les strip-teaseuses The Sirens sont montées sur scène habillées en majorette et accompagné d’un catcheur tatoué pour cracher quelques flammes. C’est marrant, mais ce n’est pas du niveau de ce que nous a proposé Tamtrum l’année dernière.







Le son de la video est très mauvais, c’est simplement pour vous donner une idée de l’ambiance:





Pour me consoler, je suis allé voir Dodheimsgard sous la Rock Hard Tent. Et j’ai eu entièrement raison. Leur Black Metal est particulièrement envoûtant. Avec un rythme assez lent, la voix et le clavier sont très en avant. Sur scène tous les membres du groupe ne sont pas maquillés, il ne se passe pas grand-chose et pourtant la musique captive. D’ailleurs au fur et à mesure du concert le public n’a fait de s’accroître. Un groupe à revoir en salle après ce petit aperçu très intéressant.











Je suis ensuite retourné voir sur la Main Stage 1 The Answer, pour prendre une bonne dose de rock. Ce groupe est formé de très bons musiciens, ils sont là pour se faire plaisir, sans se prendre la tête et ça se voit. La pluie a cessé, le public revient pour prendre du bon temps. Un concert très agréable.











Puis est arrivé sur la Main Stage 2 les français de Dagoba avec un son énorme, presque aussi puissant que Suicide Silence. C’est la 4ème fois que Dagoba joue au Hellfest et le moins que l’on puisse dire, c’est que le public les attendait. Et en retour le groupe, qui est visiblement très content de rejouer dans le festival s’amuse bien. Lorsque le chanteur demande de sauter, tout le public le fait sans hésitation. Avec un beau circle pit, puis un peu plus tard un wall of death qui allait de la scène jusqu’à la console de son. Avec pour l’anecdote un festivalier qui s’est promené quelques instants avec une pancarte « Round 1 Fight ». Ce qui a rajouté encore un peu plus de motivation à tout le monde. Je suis persuadé que Dagoba a une nouvelle fois marqué les esprits. Un son impressionnant, avec beaucoup de bonne humeur. Que demander de plus à part une prestation plus longue pour leur prochain passage au Hellfest?











Les fans de Trash ont ensuite pu se déplacer vers la Rock Hard Tent pour aller écouter Krisiun. A peine le temps de se trouver une petite place et le concert a débuté. Un gros son massif, parfait. Avec des soli de guitare tout au fait audibles. Cela m’a rappelé la prestation de Loudblast l’année dernière sur cette même scène. Le groupe s’amuse, parle beaucoup pour motiver le public et ça fonctionne bien. Comme la pluie est revenue, ceux qui pensaient éventuellement partir sont finalement rester. Tant mieux pour le groupe et pour l’ambiance.















Terorrizer Tent: The Damned Things: Du rock bien excité. Le chapiteau n’est pas comble, mais presque. Ça groove bien comme il se doit. Une musique remplie d’énergie, bien sympa.











L’ovni du festival: Maximum the Hormone, sur la Main Stage 2. Ce groupe japonais est complètement fou. Le groupe saute dans tous les sens, n’arrêtes pas de parler entre les morceaux en japonais, ce qui fait que personne ne comprend, mais ça ne les arrête pas. Super fun et délirant Maximum the Hormone a surpris beaucoup de monde. Il y avait beaucoup d’énergie sur scène, une bonne pause récréative pour les festivaliers.











Je suis ensuite passé voir Primordial sous la Rock Hard Tent. Ambiance feutrée et respectueuse de la part du public pour voir ce groupe. Un son très pesant. Ce concert m’a donné l’impression de me retrouver dans une bulle à l’intérieur de laquelle le temps s’était arrêté. C’est la première fois que cela m’arrive. Sur le dernier titre, le chanteur a demandé au public de réagir. D’un seul coup tout le monde a levé les bras et chanté en cœur, c’était surprenant par rapport à ce qui s’était passé pendant tout le reste du concert. Une expérience très étrange pour un très bon moment.











L’une des déception du jour: The Exploited sur la Main Stage 2: Ce groupe de punk pourtant réputé, mais les titres se ressemblent tous. Forcément, on s’ennuie rapidement et comme beaucoup d’autre, au bout du 4ème morceau, j’ai préféré partir voir ce qui se passait ailleurs.











Sous la Terrorizer Tent, se produisait Karma To Burn. Il faisait une chaleur torride sous le chapiteau. En même temps, lorsqu’il pleut et que sur la Main Stage 2, c’est pas terrible, à moins d’aller boire ou faire quelques achats à l’Extrème Market, pour par exemple rencontrer les auteurs invités par la librairie de Clisson La Très Petite Librairie, notamment Sire Cedric en premier plan sur la photo, il ne reste plus grand-chose à faire que de venir voir Karma To Burn.





Et tant mieux pour les curieux, car Karma To Burn vaut le détour. Le trio assure sur scène avec sa musique instrumentale captivante. Les variations proposées grâce à des passages planants et d’autres bien rythmés font que l’on passe un très bon moment. Dommage que l’on ne voit presque rien de la scène en raison de la surabondance de fumée et de light éblouissantes, mais c’est souvent le cas sous la Terrorizer Tent, il faut absolument que les techniciens se calment, car ça ne ressemble à rien à part une tentative de rendre aveugle les spectateurs. Et regarder de la fumée sur scène au lieu de voir les musiciens, ce n’est pas transcendant non plus.











Ce fut ensuite l’heure d’aller sur la Main Stage 1 pour voir Down. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Phil Anselmo est une bête de scène. Il a un charisme incroyable. Le plus impressionnant, c’est la décontraction du groupe tout entier. Tous prennent beaucoup de plaisir à jouer, que ce soit avec le public, avec les caméras ou les photographes. A chaque demande de Phil Anselmo, le public réagit : taper dans les mains, lever les bras, une véritable osmose s’est créée. Et comme tout le monde je suppose, Phil Anselmo n’oublie pas Dimebag Darrell, à qui il a dédicacé un titre lors de ce concert.

C’est presque à regret que je dois quitter cette scène pour aller voir ce que donne Vader juste à côté, mais je ne peux pas louper ça non plus.











Vader: c’est aussi violent et sec que ce que je m’attendais à voir. Sans fioriture et ultra efficace, le groupe arrache tout!











Avec une petite reprise de Slayer bien violente comme il se doit:





La deuxième déception de la journée est venue de Messhugah. C’était ennuyeux à un point que je n’aurais pas pu imaginer. J’attendais beaucoup du groupe, car leurs albums sont tous excellents, mais sur scène, il ne se passe rien de rien, vraiment dommage de ne pas retrouver la magie de leurs productions studio.











Je suis ensuite allé faire un passage éclair pour voir Corrosion of Conformity. Ambiance ultra old-school. Malheureusement, les compositions étant quelque peu répétitives, je ne suis pas resté bien longtemps.











Rock Hard Tent: Belphegor. Avec un décor minimaliste: Drapeau en fond de scène, deux crânes de boucs de part et d’autre du micro, le groupe nous a offert une prestation violente et malsaine à souhait. C’est tout ce que le public attendait.















Sur la Main Stage 2: Morbid Angel. Rien à redire. Il s’agit incontestablement de l’un des plus grands groupes de métal encore en activité. Merci pour cette prestation.











Et enfin est arrivée l’heure tant attendue: 23h15 début de concert de Rob Zombie





Accompagné à la guitare par John 5, le show de Rob Zombie s’annonçait des plus intéressants.

Nous avons pu en prendre plein les yeux, avec un Rob Zombie bien excité, qui sautait partout sur scène.







Avec une petite apparition des stripteaseuses de The Sirens sur Living Dead Girl l’ambiance se faisait de plus en plus chaude.







Mais finalement le public n’a pas joué le jeu jusqu’au bout et la fête que souhaitait Rob Zombie n’a pas eu lieu. Les festivaliers étaient venus en simples spectateurs, n’ont pas compris que le groupe souhaitait de l’interaction.

Lorsque Rob Zombiea demandé à des filles du public de venir sur scène, aucune n’a bougé!

Résultat, Rob Zombie a fini son concert sans se poser plus de question avec 15 minutes d’avance sur le planning. Dommage pour nous, car ce n’est pas tous les jours que Rob Zombie vient jouer en France.

Cela étant, le show proposé était d’une très grande qualité. Et je suppose de bon nombre des festivaliers ne se sont aperçus de rien.

En tout état de cause Rob Zombie confirme tout le bien que je pensais de lui. Le show était parfait, tous ses plus grands titres y étaient, y compris des morceaux de l’époque de White Zombie. En espérant qu’il revienne tout de même un jour en France pour jouer dans un concert en tête d’affiche et pas dans un festival pour avoir son public en face de lui et que le show soit total, comme aux Usa.







Ensuite je suis allé voir In Flames, dont les lights m’ont arraché les yeux.







Jugez vous-mêmes pour les lights (attention le son est très mauvais) :





Et pour finir ce première jour de Hellfest Mayhem qui avait préparé un show bien macabre. Avec un plan de scène surprenant, Hellhammer était complètement dissimulé derrière le décor.

Le son était bruitiste au possible, et à part jouer avec son crâne, Attila Csihar n’a pas fait grand-chose. Une prestation décevante pour un groupe qui vaut bien mieux que cela. Dommage.















Pour le live report du samedi: lien samedi



Pour le live report du dimanche: lien dimanche



Pour voir toutes les photos du vendredi: lien photos ici



Pour voir toutes les videos: http://www.youtube.com/lautremonde



Pour les interviews : prochainement