Nous avons participé à la belle édition 2012 du Festival A Tours de Bulles, qui s’est une nouvelle fois tenue en même temps que les journées du Patrimoine (du 12 au 16 septembre exactement).

Ce que nous souhaitons tout d’abord signaler, c’est la bonne humeur manifeste qui se dégage du festival. Le public s’y retrouve avec une offre d’animations vraiment variée. Cerise sur le gâteau (comme chaque année maintenant) la traduction des visites en Langue des Signes Française et diverses activités ludiques (et bédéphiles) proposées par la Compagnie 100voix.

Tout a commencé avec le jeune public le mercredi 12 septembre au cinéma Studio avec la diffusion de Kiki la petite sorcière de Hayao Miyazaki. Un film d’animation qui s’accordait l’expo de l’année « Femmes décalées » mais qui a surtout apporté toute sa fraîcheur et sa joie de vivre sur le festival. On apprécie beaucoup ce joli conte initiatique, qui diffère un peu des autres longs métrages de son réalisateur (moins d’aspects légendaires et folkloriques japonais) mais présente une héroïne très charismatique et pleine d’enthousiasme.

Le jeudi 13 était remis le prix du concours fantôme en gare de Tours. Et une conférence sur l’urgence climatique a eu lieu en présence de l’auteur de Saison Brune (Delcourt), Philippe Squarzoni. (Exposition proposée sur le même thème en marge de la conférence).

Mais le véritable coup d’envoi du festival a été donné au cinéma Studio vendredi soir avec les déjantés artistes du Label 619 (Ankama). Au programme, une animation jeux western par La Maison des jeux de Touraine suivie d’une soirée carte blanche à Run et Florent Maudoux. Cela permettait de découvrir leurs courts métrages de Doggy Bags et Mutafukaz ainsi que de profiter de la diffusion du film grindhouse Machete en vost. Rien que pour voir la diffusion du grandguignolesque Machete au Studio, ça valait le coup ! Mais, évidemment, cette remarque ne réduit pas la qualité des « prestations » du Label 619 (Ankama).

Après cette grosse soirée d’ouverture, le public pouvait profiter librement des différentes opportunités du festival. Entre séances de dédicaces, expositions, animations jeux, ateliers dessins pour les plus jeunes et visites guidées en LSF ou non, il y avait de quoi faire !

Parmi les temps forts nous avons bien apprécié la visite commentée par l’auteur Jordi Lafebre (gagnant de la Tour d’Ivoire) de l’expo « Lydie ».

L’exposition « femmes décalées » était très documentée (on retrouve toujours avec plaisir les flingues de Danger Girl, la pin up Dorothy et la fausse ingénue Pelisse de la Quête de l’oiseau du Temps portant son fourreux sur l’épaule) avec des objets rappelant les albums dans les vitrines.

La maison des jeux a continué son animation de jeux tout le wek-end, ce qui a comme toujours, attiré petits et grands.

L’animation la plus spectaculaire et surtout qui nous a, comme à chaque fois charmés, était la réalisation de tableaux animaliers par le maître en la matière, Frank Pé. Ce sont toujours des moments magiques de le voir faire sortir ses fauves magnifiques et ses gracieux herbivores.

Les curieux et les fans de bds, ont pu rencontrer les dessinateurs sous les différentes tentes qui étaient fièrement dressées place de Châteauneuf. Avec plus de 40 auteurs présents, vous n’aviez que l’embarras du choix!