Salle :  dans toute la ville
Ville : Angoulême



Un air de fête un peu plus important que d’habitude enveloppait le festival cette année, à l’occasion de son quarantième anniversaire. Lâché de ballons, mascotte du fauve déclinée avec le nombre 40 et surtout un invité de talent et qui a marqué plusieurs générations de lecteurs par son succès : Uderzo.



Pour retrouver l’ensemble du palmarès 2013 : lien FIBD 2013

Du côté du(des) genre(s), les bandes dessinées se portent plutôt bien. Nous avons donc pu cette année encore réaliser de bien jolies rencontres. Vous pouvez donc profiter des interviews des différents auteurs qui ont bien voulu nous présenter leurs séries :

Griffo, dessinateur (L’Ultime Chimère, L’oracle Della Luna chez Glénat)
Pour écouter son interview lien ici : lien ITW-Griffo




Riccardo Federici, dessinateur (Saria, la madone de Pellini chez Delcourt)
Pour écouter son interview lien ici : lien ITW-Ricardo.Federicci




Stefano Raffaele, dessinateur (Prométhée chez Soleil)
Pour écouter son interview lien ici : lien ITW-Stefano.Rafaele




Charlie Adlard, dessinateur (Walking Dead, Codeflesh chez Delcourt)
Pour écouter son interview lien ici : lien ITW-Charlie.Adlard




Roman Surzhenko, dessinateur (Les mondes de Thorgal : La jeunesse de Thorgal, Louve chez Le Lombard)
Pour écouter son interview lien ici : lien ITW-Roman Surzhenko





Giulio De Vita, dessinateur (Les mondes de Thorgal : Kriss de Valnor chez Le Lombard / Spectacle musical Lemuri Le visionnaire)
Pour écouter son interview lien ici : lien ITW-Giulio.DeVita




Herik Hanna ,scénariste), Bruno Bessadi dessinateur, Gaétan Georges, coloriste (Bad Ass chez Delcourt)
Pour écouter leur interview lien ici : lien ITW-BadAss





Niro, dessinateur (Friskoz Invaderz from space chez Indeez)
Pour écouter son interview lien ici : lien ITW-Niro




Du côté des bonnes nouvelles (venant forcément de la Bulle New York) , nous vous signalons la belle édition en collectés et en version française des Creepy http://www.caetla.fr/spip.php?article86 et des Eerie http://www.caetla.fr/spip.php?article85 par l’éditeur Delirium, sous section de genre de Ҫa et Là. Un choix complet des meilleurs publication de ces comics victime d’une injuste censure et qui ont bénéficié des covers de Frazetta. On retrouve d’ailleurs ces couvertures en couleur à la fin de chaque collecté.



L’éditeur annonce également la sortie pour avril d’un ouvrage rare : un inédit de Alan Moore illustré par Eddie Campbell dans une édition de luxe.

Vous pouviez également retrouver des stands très orientés musicalement, avec des ouvrages à découvrir.



Urban Comics proposait également son panel d’ouvrages documentés ou vintage pour le plus grand bonheur des fans, le Batman de Franck Miller trônant en tête de stand. lien Urban Comics

Chez Panini, on pouvait rencontrer Gabriele dell’Otto et Sara Pichelli pour Spiderman et X-men.



Un stand était consacré au jeu Devil May Cry et à son adaptation BD chez Glénat. Le dessinateur Patrick Pion a eu un franc succès. Notre chronique : lien chronique DMC



Du côté de chez Ankama, on offrait des places pour la diffusion en avant première de l’épisode 6 de la saison 3 de la web série Le Visiteur du Futur. Il suffisait de soutenir la série en achetant un goodie pour se faire inviter.



La soirée a eu lieu au cinéma devant quelques 150-200 personnes qui ont profité des six premiers épisodes de la saison et de la présence de trois des acteurs Justine LePottier, Lénie Cherino, et Benzaie, ainsi que le réalisateur François Descraques. Comme à l’accoutumé un échange fort sympathique avec le public s’est déroulé pour expliciter des points sur la saison trois et annoncer la sortie prochaine de la bande dessinée.
Nous avons ainsi pu apprendre entre autre que Le Visiteur ne s’appelle pas Raph! (avec une explication complètement délirante pour arriver à cette conclusion de la part de François Descraques), que le double du Visiteur ne fera pas d’apparition dans la saison 3 et qu’il est important de continuer à soutenir la série pour avoir droit à une saison 4.



LE spectacle à ne pas manquer cette année était Lemuri Le visionnaire créé par Giulio De Vita.



Il s’agit d’un représentation théâtrale, chantée et parlée, dont le décor est créé grâce à la projection des dessins de Giulio De Vita. Une expérience hors du commun, qui vous emmène dans un monde passionnant et vous donne une petite leçon de vie. A l’issue de la représentation, il était possible d’acquérir un livre/dvd proposé en édition spéciale pour le festival. Si vous avez l’occasion d’assister à ce spectacle n’hésitez à aucun moment. Le chant italien ne pose aucun problème de compréhension, puisque la traduction est inscrite sur l’écran, avec les dessins. La musique est très rythmée, entre rock et ballade, selon l’intensité à faire passer. Une très belle réussite.



Pour sa seconde année d’existence, la bulle polar-sncf n’a pas désempli et c’était fort justifié. Toujours au rendez vous : la possibilité de se faire prendre en photo costumé façon gangster ou policier.

Parmi les avants premières du week end, celle de la version 2013 des Mystérieuses Cité d’Or a attiré des parents qui regardaient la version d’il y a 30 ans et leurs enfants. Nous avons pu échanger avec des spectateurs des deux générations et recueillir leurs différentes impressions : « cela se ressemble beaucoup, les personnages ne déçoivent pas. On peut rire à certains moments grâce à Sancho. Cela se passe en Chine. Les décors sont impressionnants mais on n’est pas habitués à voir ce dessin animé sur grand écran, c’est peut être pour cela. »

Expo cités d’or
Quelques planches et un petit film pour expliquer le processus de création des nouveaux épisodes. Pour découvrir la bande annonce de la saison 2 : http://youtu.be/Tmd1AeHooAY . Et pour avoir une idée de ce que cela donnait à l’époque : http://youtu.be/L8oePo9p8rg



Expo Mickey et Donald, tout un art !





C’était l’occasion de (re)découvrir l’univers Disney avec ses deux personnages phares : Mickey et Donald. Dès l’entrée de cette bulle, vous pouviez voir la table de travail de Walt Disney, puis naviguer au milieu de décors reconstitués, de tableaux pour finir sur un mur où vous pouviez colorier vos personnages favoris ou jouer sur console PS3. Au passage on pouvait lire un ouvrage consacré au making of de Epic Mickey.
Une belle exposition et une belle muséographie.
Avec la sortie le 31 janvier de Le musée Disney chez Glénat, les visiteurs disposaient d’un bon complément à l’exposition.
Notre chronique : lien chronique


Expo Uderzo, in extenso
Nous avons trouvé cette exposition un peu moins intéressante que celle de l’année dernière consacrée à Art Spiegelman (Maus). Il faut dire qu’Uderzo est principalement, pour ne pas dire exclusivement connu pour son dessin d’Asterix. Les planches exposées sont de ce fait quelque peu répétitives. Mais surtout, ne furent montrés que des dessins très propres. Si vous avez cru (comme nous) à un choix délibéré de l’auteur de ne montrer que le meilleur de son travail, ce n’est pas la cas.
Petite explication : l’auteur est très talentueux au point de ne jamais reprendre son trait (ou presque). La raison nous est donné par les auteurs de l’intégrale Uderzo 1941-1951 disponible chez Hors Collection : "Pressé par le temps et les cadences de publication, Uderzo dessinait directement sur la planche ne faisant aucun brouillon. C'est ainsi qu'aujourd'hui, il repère instantanément les petites erreurs de ses planches, mais un coup de crayon comme le sien reste impressionnant." lien hors collection
Vous pouviez voir des crayonnés à côté des mises en couleur, ce qui permet d’avoir une bonne idée du travail qui est demandé pour arriver au résultat final.
Uderzo n’a pas eu un parcours si facile. C’est grâce à sa ténacité et son amitié indéfectible avec Gosciny qu’il est arrivé au sommet de son art. Il passe désormais la main pour goûter à une retraite bien méritée. Un grand artiste qui a tout donné pour la bande dessinée.



Pour se replonger dans l’expo et dans l’œuvre d’Uderzo, les éditions Hors Collection proposent un très complet et passionnant « pavé » intitulé L’intégrale Uderzo 1941-1951 lien hors collection

Expo Jano
Ambiance rock n’ roll – punk pour l’exposition Jano, radicalement différente de cette d’Uderzo au rez de chaussée. Retour sur le rat qui a fait connaître l’artiste, en passant par ses sculptures issues de la récupération des déchets qui viennent s’échouer sur les plages de Bretagne où il vit. Et quelques autres dessins dans des ambiances toujours très musicales. Une exposition intéressante pour cet artiste touche à tout.



Expo BD coréenne
Dans cette grande bulle vous pouviez découvrir de nombreux artistes coréens. Une certaine façon de montrer s’il en était besoin que la bd asiatique ne se résume pas au manga japonais. Cela dit, les artistes exposés traitent tous de sujets grave : drame social, maladie, problème économique. Il est à espérer que la production coréenne ne se limite pas à ces sujets, faute de quoi les lecteurs risquent de sombrer dans une belle dépression.

Pavillon jeunes talents et pôle jeunesse
Ambiance gothique et Burtonienne pour le pôle jeunesse. C’est l’occasion de découvrir le travail des jeunes écoliers, qui peuvent participer au concours organisé par la Caisse d’Epargne chaque année. Et également de s’amuser soit par la construction de personnage en papier ou en coloriant des personnages (Disney, Yakari, le petit prince…).



Une belle 40ème edition pour le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.