Architect Of Lies

Groupe : Mercenary
Label : Century Media
Année de sortie : 2008



Pour son troisième album Mercenary qui se présente comme un groupe de Trash Death serait plus à mettre dans la catégorie Heavy énervé ou Thrash Death ultra mélodique voir symphonique. Les rythmiques sont souvent bien planantes (Embrace The Nothing), à grand renfort de synthé pour lier tous les instruments et donner l’ambiance principale aux titres.

Mais ce qui marque vraiment, c’est le chant. Car avoir deux voix donnent une énorme présence. Vous avez Mikkel Sandager et René Pedersen qui utilisent leurs deux voix soit ensemble avec une tonalité équivalente (This Black And Endless Never), soit en opposition de timbres (Bloodsong). Le chant reste très Heavy, sauf sur quelques titres où il est très Death (The Endless Fall) et dans ce cas, quelle claque nous prenons ! L’album aurait eu de cette puissance tout du long, Architect Of Lies aurait remis les pendules à l’heure pour tout le monde.

Mais MERCENARY a préféré la carte du mélodique symphonique avec une place de choix donné aux claviers. Du coup, les titres sont relativement propres au niveau du son, comme si le côté rugueux et accrocheur des guitares était gommé par les synthés. Bien sur certains riffs se détachent et quand on entend Black and Hollow, les guitares vous emmènent immédiatement. Même chose pour l’intro de Execution Style ou I Am Lies. Mais cela n’est pas suffisant pour accrocher l’oreille et l’écoute de l’ensemble de l’album reste longue.

De bonne choses sont à prendre dans Architect Of Lies, mais il y aussi des titres à enlever.

Jeter une oreille tout de même vous y trouverez peut-être votre compte. Un album que je conseillerai tout de même d’avantage aux fans de Heavy avec un chant medium-aigu.