Letters To A Stranger
| Groupe : Persephone |
| Label : Curzweyhl |
| Année de sortie : 2007 |
 PERSEPHONE est le side-project de Sonja Kraushofer de l’ame immortelle. Elle nous propose avec son album Letters To A Stranger, un florilège vocal et musical incroyable. Sa magie est prenante dès Strange avec cette voix chaude accompagnée magnifiquement au piano et au violoncelle. Calme et recueillement sont les qualificatifs les plus appropriés pour la musique créée par Sonja Kraushofer. Sur certains titres, sa voix est très en avant, au point qu’ils pourraient être décrits comme étant a capella. Car l’accompagnement musical est très minimaliste, toujours très doux et surtout toujours très juste. Sur Stained, vous aurez droit à quelques notes de violoncelle, de xylophone, de trompette et de batterie, toujours avec un grand souci du détail. Le fil conducteur est bien la magnifique voix de Sonja, qui, telle une sirène, vous entrainera au-delà de la limite. Et c’est avec plaisir que vous vous abandonnerez dans ses bras en espérant que son chant ne cesse jamais de vous faire rêver. Wishful est très théâtral, avec ces vocaux en fond qui ne sont que des murmures, des petits cris, la contrebasse étant très lointaine. Everlasting, Fateful sont construits de la même façon que Stained avec uniquement du chant et un violoncelle en accompagnement. Pourtant les impressions à l’écoute de ces deux titres sont différentes, autant Everlasting est intimiste, autant Fateful est fait pour être chanté pour se faire entendre du plus grand nombre. Mean est la chanson la plus rythmée, la plus démonstrative, avec ce tango, Sonja s’octroie une petite récréation façon représentation de cabaret-fantastique. Un titre très prenant. Untitled est à l’inverse très calme avec ce rêve de prince charmant. Une chanson très touchante. Buried voit l’apparition d’instruments électriques avec une basse et des petits sons électroniques. Ce titre est le plus fantomatique et le plus expérimental de l’album. Cette fois, c’est la voix qui s’efface derrière les instruments. Blue revient à une composition avec voix et piano, quelques scratchs très discrets se faisant également entendre. Toujours emprunt d’une grande attention, Blue semble être une pièce d’une incroyable fragilité, qu’il faut écouter avec délicatesse sous peine de briser le charme. Stranger est un peu à part, une sorte de poème ou de phrase de conclusion à l’album. Merciless achève Letters To A Stranger sur une touche plus Dark-Rock avec batterie, violoncelle et contrebasse utilisant des effets. Un titre doux et puissant, à l’image de la voix de Sonja. Letters To A Stranger est un incroyable voyage musical qui vous ferra découvrir un autre aspect de la vie artistique de Sonja Kraushofer. Vous ne devez pas passer à côté de cela, car la grâce est présente à chaque instant dans les compositions de Persephone. |