Après une intro pleine l’allégresse, nous rentrons dans le vif du sujet de ce nouvel album de BEARDFISH : Sleeping In The Traffic Part Two. Le moins que l’on puisse dire, c’est que BEARDFISH a de nombreuses influences et les distille tout au long de ses compositions. Ainsi « Into The Night » donne la part belle à l’orgamone et aux guitares. Au cours de ces 8 min 52, vous allez pouvoir vous laisser bercer par une voix harmonieuse qui vous rappellera des standards bluesies. La basse est plus en avant sur « The Hunter » avec une rythmique bien solide et toujours cet orgamone qui donne un son si particulier à la musique. « South Of The Border » envoie fort, comme un bon vieux titre des 70’s entre rock psyché, funk et cabaret. « Cashflow » est instrumental et complètement déjanté. « The downward spiral/chimay » revient plus dans la norme, avec une ballade ultra planante, qui ne peut s’empêcher quelques déviances surréalistes. « Sleeping Traffic » de 35 minutes est tout simplement magique, impossible à décrire, il faut que vous l’écoutiez pour en apprécier toute la subtilité, car c’est un morceau caméléon et polymorphe. La petite outro est vraiment très bizarre avec ces quelques notes qui sont entrecoupées de silence.

BEARDFISH nous sort un album étrange et curieux, d’une très grande richesse musicale. Vraiment très intéressant à écouter.