‘Tinnitus Sanctus’ est un album assez tranquille. En entendant ‘Ministry Of Saints’ vous comprendrez immédiatement, car même si le refrain est bien accrocheur, le reste du titre s’écoule sans véritable relief. ‘Sex Fire Religion’ essaie de remonter un peu le rythme avec son riff d’intro bien intéressant, mais ça s’arrête là, les chœurs n’arrivent pas à faire décoller la musique. ‘The Pride Of Creation’ va vous réveiller pendant 5 minutes 31, surtout lors du solo qui est vraiment pas mal du tout. ‘Nine Lives’ continue sur cette lancée avec un côté quelque peu théâtral à grand renfort de clavier. ‘Wake Up Dreaming Black’ n’est intéressant que pour son solo. ‘Dragonfly’ est une balade tout à fait dispensable. ‘Thorn Without A Rose’ est vraiment trop mielleux pour que l’on s’y attarde. ‘929’ est du même niveau que ‘Sex Fire Religion’. Par contre ‘Speedhoven’ est bien marrant à entendre, avec cette foule qui chante en chœur, mais ce titre est tout de même trop long. Allez directement écouter le solo à 5 minutes 37. ‘Dead Or Rock’ avec ce son de vieux rock est pas mal. ‘Aren’t You A Little Pevert Too’ (live) cloture cet album heteroclite. Au final, un album un assez décevant d’Edguy. Mais allez l’écouter au moins une fois pour vous faire une idée, car il y a quelques bonnes petites choses dedans.