Kipling va vous en mettre une bonne derrière les oreilles lorsque vous entendrez leur album ‘Lives & Walls’. Avec leur musique entre post-rock et post-hardcore, le groupe lyonnais aime jouer avec les références et les clins d’œil. Ce qui cadre parfaitement avec l’histoire qu’il raconte dans cet album. Vous suivrez les pérégrinations d’une simple personne qui devient une star et découvre que la pièce si brillante qui le faisait rêver a une seconde face, bien moins attirante. Plus l’ascension est haute, plus la chute est rude.

Musicalement le groupe est toujours à la limite de l’explosion, que ce soit Nicolas au chant (Stolen Days), qui offre de nombreuses variations, allant d’un chant clair proche des vocalises (Ghosts) comme le fait Matthew Bellamy entre autre à un chant hurlé d’une sincérité poignante (Heroin).

Tous les titres sont travaillés, avec une foultitude de petits détails. Vous pourrez vous amuser à décortiquer les chansons pendant des heures, vous y trouverez toujours un petit quelque chose qui se cache derrière une ligne mélodique ou une harmonie. Les breaks sont parfaitement utilisés (Dust Of Crowds). Les guitares sont virevoltantes, irradiants de mille notes (Hills Of The Liars) ou atmosphériques et planantes selon les envies. Tous les riffs sont ravageurs et accrocheurs, avec une puissance qui ne peut pas vous laisser indifférent.

La rythmique est en perpétuelle évolution, avec beaucoup de crescendo, ce qui amplifie l’impact de la musique et renforce l’effet produit.

Toujours rebondissante leur musique titille votre attention à chaque instant. Une véritable boule d’énergie qui ne demande qu’à se propager en vous et autour de vous.

Kipling est en très peu de temps arrivé au sommet de son art. Dépêchez vous de les découvrir, vous ne le regretterez pas.