Masquerade

Groupe : Caprice
Label : Prikosnovenie
Année de sortie : 2011



Sortie: 03 mars 2011



Tracklist :

PartOne

Reality - Agnesa - Stones - Marina - To A Girl - Venice - Elizabeth Played With Fire

Forest Lullaby

Part Two

The Master's Shadow - What Have I Done To You - Hunger - God'sWrath Has Smitten OurWorld - Hottentot Cosmogony - Unmasked - Listen ! - Fox and Cockerel



Le groupe Caprice nous avait laissés totalement relaxés après son 6-titres Six Secret Words édité en 2009 par le label Prikonovénie dans sa collection ‘Mandalia’.

Auparavant, il nous avait bercés les oreilles doucement et de façon fort originale autour de paroles essentiellement dédiées au Petit Peuple.



Pour son nouvel opus, le groupe abandonne les mondes purement féeriques (même si la musique le reste) pour se centrer sur les origines de son pays à travers les textes de poètes russes de « l’âge d’argent ». Une période trouble de la Russie, donc, au centre de cet album, que Caprice a choisi de décliner en deux parties.



La première partie se révèle assez enjouée avec des morceaux de courte durée et d’une légèreté indéniable. La créativité de Caprice s’y exprime pleinement avec des sonorités particulières comme seul ce groupe peut en composer. Pour exemple, le très étrange et tranchant « To A girl » avec un chant plus scandé et moins « virevoltant » que sur les titres précédents.



La seconde partie plus profonde et particulièrement prenante par ce chant russe avec lequel le groupe renoue pour cet album. Le neuvième titre «The Master’s Shadow », instrumental, se montre bien plus profond que les huit précédents, avec une musique où interviennent des instruments plus graves et des rythmes plus martiaux. Il marque clairement le tournant entre les deux parties. D’autres morceaux nous touchent par leur mélancolie comme « God'sWrath Has Smitten OurWorld» avec son chant féminin emprunt de tristesse et ses chœurs masculins très ténébreux.J’ai un vrai coup de cœur pour le titre « Listen ! » qui nous transporte dans une multitude d’ambiances musicales tout au long de ses 7min14 et nous offre un sublime final.



Si tout au long de l’album, le groupe garde sa tendance néoclassique pour le plus grand plaisir des amateurs, il sait aussi ajouter ses petites touches de folie qui en font une fois de plus une œuvre à part qu’il est important d’écouter et de réécouter.

J’ajouterai que le digipack avec son ingénieux pliage est un superbe objet à avoir entre les mains et que cet écrin ajoute encore à l’intérêt de l’album.

Ne passez pas à côté.



Tiphaine