Symphony X est pour moi un groupe à part.

Techniquement irréprochables les musiciens de ce groupe de métal symphonique ou métal progressif (au choix) sont en plus d’une gentillesse et d’une décontraction incroyable. Assurant sur scène des prestations mémorables, ils sont capables de restituer toutes les subtilités de leurs compositions studios.



Ce nouvel album Iconoclast démontre s’il en était besoin que Symphony X est toujours au meilleur de sa forme. Avec un son de guitare de Michael ROMERO reconnaissable en quelques secondes, vous allez adorer le premier titre qui donne son nom à l’album. Avec ses 10’51, vous avez le temps de vous prendre de nombreux breaks, des soli, des accélérations à la batterie et tout ce qui fait un bon titre de métal symphonique. En plus, la voix de Russel ALLEN est vraiment magnifique et passe très bien.



Loin de toute démonstration, Symphony X est capable de toutes les excentricités. Ils ont choisi de réaliser un album qui ne livre pas tous ses secrets à la première écoute. Un pari risqué, car il est vrai que si vous l’écoutez d’une oreille distraite, vous passerez à côté de tout ce qui fait sa beauté et sa qualité. Mais si vous lui donner une deuxième, puis une troisième écoute, alors vous vous attacherez à rentrer dans le détail des compositions. Car vous commencerez à connaître les titres, votre oreille pourra alors s’attarder sur quelques petits détails qui auraient pu vous échapper lors des écoutes précédentes. Et alors, une fois que vous aurez trouvé le cœur du labyrinthe sonore d’Iconoclast, vous pourrez apprécier un véritable trésor musical.



Quel que soit le titre que vous écouterez, vous serez forcément subjugué par sa musique. A la fois compliquée et pourtant si touchante. Si vous prenez le riff qui tourne vers la 3ème minute de The End Of Innocence, vous avez droit à quelque chose de très simple. Mais le solo de guitare qui suit, tout en sweeping est d’une très grande technicité. Et malgré tout cela, c’est le côté entraînant et épique de ce morceau qui vous restera en tête.

Vous aurez une sensation assez semblable avec Deshumanized qui est rempli de contretemps, de riffs construits avec de nombreuses variations. Tout cela est fait pour vous perdre, mais accrochez-vous, car le titre est rempli d’émotions.



Je ne vais pas vous décortiquer tous les morceaux, car je souhaite vous laisser quelques bonnes surprises en écoutant Iconoclast. Mais je tiens à vous préciser que cet album est intéressant entre autres pour la raison suivante : il est un très bon exemple de ce que sait faire Symphony X. C'est-à-dire qu’il va plaire aux fans du groupe depuis la première heure (Iconoclast est leur 8ème album studio). Et dans le même temps, si vous découvrez le groupe avec Iconoclast, vous pouvez aller écouter leurs productions précédentes, sans les trouver dépassées.



Il y a toujours un petit côté intemporel dans les albums de Symphony X. Iconoclast ne fait pas exception. Et une fois encore il plaira autant aux musiciens exigeants, qu’aux amateurs de belles musiques.

Laissez vous guider par la 6-cordes de Michael ROMERO, vous apprécierez le résultat, je vous le garantis.