Xerath est un groupe de brutes qui possède aussi une certaine sensibilité à sa manière.



Vous vous en rendrez compte dès la pochette, avec cette jeune fille qui se tient face aux décombres d’une civilisation. Vous retrouverez cette douceur toute relative sur l’intro de Unity to Defy, qui ouvre l’album. Mais la puissance du groupe se fera très rapidement sentir. C’est ce mélange de Heavy, de Trash et de musique symphonique qui va vous accompagner tout au long de l’album.



Les titres sont toujours relativement longs : entre 4’36 et 8’35. Ainsi Xerath peut laisser libre court à toutes ses envies et développer au maximum ses mélodies de façon à créer une véritable atmosphère pour chaque titre. Et c’est ce petit côté différent sur chaque morceau qui fait le charme de cette nouvelle production de Xerath, que ce soit quelques notes exotiques sur God of the Frontlines, les passages aux claviers planants ou les chœurs sur The Call to Arms, les cuivres et le côté progressif sur Sworn to Sacrifice tout est bon pour vous faire découvrir une facette différente de la précédente.



Toutes les variations vous offrent un véritable feu d’artifice musical plaisant à entendre. Et ce même si un petit manque d’originalité se fait sentir sur la voix. En effet, Richard Thomson à tendance à chanter comme le fait Devin Townsend, avec puissance, partant à la limite de l’aigu et se vrillant les cordes vocales. Mais cela n’est pas le plus important, car la musique est tellement riche que vous aurez l’oreille en permanence attirée par une petite nouveauté.



Xerath vous propose un bien bel album avec II.



Profitez en bien.