Un tiers de Trash, tiers de HardCore et un tiers de Heavy : vous obtenez le groupe brésilien Almah. C’est un peu réducteur comme présentation du groupe, mais très proche de la réalité.

Almah n’est pas la révélation de l’année, leur métal fait penser à beaucoup d’autres compositions. Et surtout le chant est très proche de celui de Zak Tell de Clawfinger dans son côté chant clair saccadé sur certains titres. Le reste du temps, le chant est plus orienté Heavy (Living And Drifting).

Cela étant, les riffs sont bien tranchants. Rien que sur Hypnotised qui ouvre l’album Motion le rythme soutenu qui est imposé vous donne une bonne idée de ce qui vous attend pour la suite. Car c’est ce qui est le plus intéressant dans les compositions d’Almah : cette vélocité et cette fluidité musicale. Même si le groupe n’a rien inventé, il le fait bien et c’est toujours un plaisir d’écouter leurs titres. Peu importe que vous ayez l’impression de détecter l’ombre de Megadeth sur Days of the new, ça sonne et c’est le principal.

Si vous appréciez les titres bien épiques, allez écouter sans tarder Zombies Dictator, un mélange improbable de Heavy à la façon de HammerFall ou Rapsody avec une base Trash-Death. Presque un mariage contre nature, mais qui passe finalement assez bien. Soul Alight est très clairement un petit bâtard de Metallica, écoutez les guitares, vous comprendrez tout de suite à quel titre je fais allusion, même si Almah a noyé tout ça dans un océan de gros riffs et de piano.

Pour la ballade de l’album, il faut vous reporter à Late Night in 85 et au titre acoustique When and Why. Les titres se suivent et ne se ressemblent pas. Même si les ingrédients sont les mêmes, les arrangements sont variés. Tel un Kaléidoscope musical, Almah n’en finit jamais de vous proposer quelque chose de différent à écouter. Seul véritable point commun les soli de guitare, qui sont relativement longs (Bullets On The Altar).

Motion est un album qui est agréable à écouter, alors jetez une oreille dès que vous aurez un peu de temps.