Les français de Spektr continue de semer le chaos et la désolation. Les amateurs de black métal expérimental seront ravis de se complaire dans la sombre musique de Spektr. Avec des titres qui alternent ambiances bruitistes et angoissantes, le duo vous offre un passage dans une véritable maison hantée. Les seules parties vocales sont des cris presque inhumains, qui surgissent du néant.

Spektr repousse les limites de vos capacités d’écoute, avec leur album The Art To Disappear. Décrire un morceau seul serait une hérésie. Cet album forme un tout avec ses titres court (Again, Kill Again) et ses morceaux plus longs (Through the darkness of furture past, From the terryfing to the Fascinating, That day will definitely come, The Art to Disappear). Comme les compositions les plus longues sont constituées de plusieurs parties, avec des breaks marqués, vous aurez dans les oreilles des ambiances variées, du noir glacial, au noir abyssal en passant par le noir putride.
Tout est fait pour vous attirer vers plus de souffrance, plus d’angoisse. Et dire qu’ils ne sont que deux pour obtenir un résultat pareil !

Spektr réalise un tour de force, avec des riffs parfois hypnotiques, qui sont entrecoupés de véritables silences presque plus pesants qu’une avalanche sonore. Comme si le calme au milieu de cette tempête musicale était encore plus inquiétant. Car lorsqu’il ne se passe rien, tout peut arriver. Et quand ce qui arrive vous est proposé par Spektr, vous pouvez vous attendre à avoir froid dans le dos.
The Art to disappear est un album qui vous marquera au fer rouge.

Xavier