Pour tout savoir de l'histoire qui est développée par le groupe vous pouvez écouter leur interview, qui commence avec un résumé de toute l'aventure qui se déroule dans ce nouvel album "Barton's Odyssey" (warning spoiler inside : lien ici ).
Vous allez suivre Otis Barton qui est parti à la recherche de son ami William Beebe disparu à la fin du premier album de Atlantis Chronicles.
Pour rajouter encore à l'ambiance, entre les morceaux vous avez droit à quelques extraits du journal d'Otis Barton (lu par Raphael Cimolino).
Tout est fait pour vous immerger dans cet univers à la fois étouffant et intriguant.
La musique de Atlantis Chronicles est assourdissante. Vous serez pris dans un torrent de notes, d'une puissance digne des chutes du Niagara.
La rapidité d'exécution du groupe est impressionnante. Aucun instrument n’est là pour la décoration. C'est aussi tout l'intérêt de la musique d'Atlantis Chronicles. Même si leur son est d'une densité importante, chaque instrument s'entend clairement. Ils sont tous là pour se fondre dans la masse, pour en ressortir encore plus violents, plus percutants et plus audibles.
La technique des tous les membres du groupe va en faire baver plus d'un. Une telle vélocité, au service de la mélodie est remarquable.
Pour ne prendre qu'un exemple: "with the massive stream" est un titre avec de nombreux breaks, des mini solo de guitares qui sont d'avantage des gros riffs en arpèges où les guitares jouent ensemble à l'octave, la batterie est mise en avant par instant, tout comme la basse. Qui n'est pas la que pour accompagner. Et la voix d’Antoine Bibent, caverneuse, gutturale, abyssale qui est le point d'orgue qui lie l'ensemble.
Une musique très visuelle en un sens. En tout cas ces mélodies vous évoquent des images sans difficulté.
Ce qui colle très bien avec l'histoire qui vous est proposée.
Atlantis Chronicles signe un très bon album, d'une très belle puissance. Amateur de Death/Trash moderne et technique, soyez au rendez vous.
