Le groupe nous revient avec un EP qui ne manque pas de vous percuter avec fougue.
Une énergie brute va vous arriver sans détour sur les 4 compositions originales et la reprise de In The Army Now de Status Quo, qui clôture cet EP.
Nous sommes toujours dans la thématique si chère au groupe, de guerre, comme vous vous en doutez.
Une fois de plus, le groupe est là pour vous pilonner les oreilles, avec des titres très accrocheurs et des soli de guitare, qui sont dans la bonne tradition des années 80-90. C’est-à-dire un vrai solo et pas un micro passage de 10 secondes qui ne ressemble à rien. Ici, le solo est toujours décliné à bon aissiant, pour pimenter le titre. Et ces riffs, si vous prenez le So Long Atlas, avec cette profondeur, ce tranchant. A cela s’ajoute le chant qui me fait penser à celui de Lemmy, ça fonctionne à merveille.
C’est ce côté très « simple » en apparence que j’apprécie chez Dusk Of Delusion. Ici, ça déferle sans se compliquer la vie et ça fonctionne à chaque fois. Cela démontre aussi à quel point le groupe a travaillé en amont pour arriver à ce que ses compositions soient des titres qui tournent aussi bien. Comme sur Stars and Stripes, qui envoie du lourd du début à la fin, avec ce refrain qui pourra faire des ravages en concert, quand il sera repris en cœur par le public.
Vous allez aussi être surpris par Idolatry For Aversion, le titre qui me semble le plus complexe, avec une orchestration, des breaks que vous ne retrouvez pas sur les autres compositions de cet EP.
Et cette reprise de In The Army Now, pour finir l’EP. Une interprétation très personnelle de la part de Dusk of Delusion, qui va peut-être vous dérouter dans un premier temps. Le groupe ose, sort des sentiers battus pour imposer son style. Une belle prise de risque.

Xavier