Dans ce deuxième tome de « la brigade chimérique » nous en apprenons bien plus sur ladite brigade, ces super héros qui auraient accompagné Marie Curie sur le champ de bataille de la première guerre mondiale. La fameuse scientifique aurait bénéficié d’une protection qui lui aurait permis de développer ses théories radioactives et de sauver Jean Séverac. Nous le découvrons à travers de l’enquête menée par la séduisante George Spad. Les narrateurs font ainsi hommage à la vraie Spad, auteur de « l’homme chimérique » un feuilleton écrit en pleine période surréaliste et demeuré inachevé. Beau clin d’œil, et belle façon de mettre en abîme le réel dans un monde résolument parallèle à celui authentiquement vécu par l’Europe. Le texte est de plus rempli d’humour avec de multiples références aux cultures alternatives de l’époque et à la SF émergente. En chemin vous rencontrerez d’ailleurs Cagliostro et Palmyre.


Jean fait des rêves toujours aussi dérangeants. De son côté, l’homme caoutchouc va faire des siennes et le Nyctalope va devoir intervenir, en tant que défenseur de Paris. Préparez-vous à de fantastiques surprises à la fin de ce deuxième tome. En effet, le récit monte en puissance et les actions s’accélèrent à mesure que les chapitres avancent.


Les illustrations, toujours aussi marquantes, bénéficient d’une excellente mise en couleur qui donne beaucoup de profondeur aux actions. Les tableaux de début de chapitres sont particulièrement intéressants au niveau graphique et nous assènent leur puissance.