La police enquête sur la troublante disparition de Franck Salmon. Toutes les personnes interrogées décrivent le même homme, discret mais doué d’un grand sens de l’écoute et de l’analyse, placide et agréable. Aucune piste. Jusqu’à ce que le beau rouage s’enraye et que tous commencent à parler. Elément déclencheur, il semble y avoir eu mais lequel ?
Peu à peu, les investigations emmène les enquêteurs sur la piste d’un vol inexpliqué au Rijksmuseum d’Amsterdam. Pour cette affaire, tout portait à croire que le voleur était tout simplement invisible !

Flash Back pour la série Zodiaque où l’on retrouve le personnage d’Elena Satanik (La Vierge) qui va intervenir de manière pertinente dans l’enquête. Ce chapitre pourrait expliquer certaines des choses que nous découvrirons dans le dernier tome (ou pas). En tout cas, il est très axé sur l’ésotérisme, les pouvoirs extraordinaires et leurs influences sur les humains. Le don ici mis en avant est un des plus fascinant : l’invisibilité. Mais encore une fois, nous avons du mal à savoir s’il s’agit d’un don ou d’une malédiction pour le personnage.

Si j’ai été moins sensible à cette expérience qu’à d’autres aventures vécues dans la série Zodiaque, je n’en reste pas moins bluffée par la qualité scénaristique de l’ensemble. Evidemment j’attends l’épilogue avec une impatience non dissimulée. Mais je peux déjà dire que c’est une des séries à concept que j’ai le plus appréciées depuis le fameux Décalogue (Glénat). Ce douzième volet ne dénote pas, voire même rajoute quelques petites infos supplémentaires. Il donne aussi envie de relire certains autres chapitres, notamment Le Supplice de la Vierge et Le Voyage du Sagittaire.
C’est comme cela avec Zodiaque… « quand il n’y en a plus, il y en a encore » !!