Astérie, jeune ménestrelle, rêve de créer une chanson qui la rendra célèbre. Son chemin croise celui d’un Fitz diminué. Elle voit en lui le héros qui comblera ses attentes et fera tout pour l’accompagner.
Quant à l’assassin royal, réchappé de la mort de justesse, il n’en mène pas large dans ce début de tome 8. Regrettant d’avoir menti à Molly, il souhaite ardemment la retrouver ainsi que leur fille. Hélas, une fois de plus sa fidélité à Vérité entrave sa liberté. Son roi artise pour l’appeler. Pas question de le laisser tomber !

Comme toujours avec cette adaptation du roman de Robin Hobb, les actions sont claires et ne manquent pas. On distingue aisément les différents personnages.
Les phylactères sont aussi très étudiés pour comprendre si les personnages artisent ou utilisent le vif, si ils sont dans le réel ou dans le rêve. Ce qui est vraiment appréciable et rend cette adaptation BD très réussie.

Côté dessin, les découpages sont efficaces et suivent bien l’action. Les décors sont corrects et les détails vestimentaires et sur le matériel (carrioles)
Astérie a toutefois des traits parfois un peu durs, la faisant paraître plus vieille qu’elle ne l’est.

L’adaptation BD de ce monument de la littérature SFFF reste efficace et pertinent même si il n’atteindra jamais la qualité de rédaction de la saga d’origine.
Il s’agit d’une bonne entrée en matière à l’univers et cela ne se dément pas avec ce tome 8.