Sherlock Holmes a repris du service à la demande de son frère Mycroft. Il a donc enquêté sur le village de Keelodge dont les habitants et visiteurs souffrent d’une étrange maladie mortelle qui les transforme en personnes enragées proches de ce que pourraient être des zombies. La zone est classée défense et finalement le détective se voit écarté de l’affaire.
Afin d’éviter un emprisonnement forcé, il fait semblant de se désintéresser de ce cas étrange. Mais en réalité, il enquête grâce à des voies détournées. Il rencontre ainsi Edward Hyde qui va devenir une sorte d’associé pour son enquête qui va le mener vers des personnages vraiment peu fréquentables et des expérimentations carrément glauques.

Pour ce deuxième tome de Sherlock Holmes Society, c’est Eduard Torrents qui s’atèle aux dessins. Il nous montre une Londres crasseuse et noire. Tandis qu’il explore les différent faciès que peut faire Hyde en fonction de son caractère pour le moins changeant.
Parallèlement, Sylvain Cordurié continue d’explorer le personnage du Docteur Watson. Il décrit ses tourments suite à la mort de sa femme, à laquelle la mort de son amie biologiste à Keelodge fait cruellement écho.

Dans cette série prévue en quatre tomes, on suit à la fois l’enquête fantastique de Holmes mais également les caractères lunatiques et écorchés des différents personnages qui n’ont pas l’air de vraiment vouloir se reconstruire une personnalité saine…