Après avoir résolu les mystères du parfum de la Dame en noir et de la Chambre Jaune, Rouletabille s’intéresse à une autre affaire à sensation : celle du Fantôme de l’Opéra. Il s’entretient avec un curieux et riche personnage, « Le Persan », qui accepte de lui livrer des informations cruciales sur cette affaire qui a défrayé la chronique.
Christine Daée, jeune chanteuse méconnue, remplace au pied levé la Diva de l’Opéra Garnier dans le rôle de Marguerite de la pièce Faust. Elle enchante (ensorcelle ?) tout l’auditoire de sa voix et devient rapidement la vedette des lieux. Hélas, elle finit par confier son secret à son amoureux d’enfance le vicomte Raoul de Chagny. Une voix enchanteresse lui a insufflé son talent. Et cette voix appartient à un être monstrueux qui la retient prisonnière par amour.

Le Fantôme de l’Opéra reste un classique à la frontière entre littératures policière et fantastique. On retrouve ici la majorité des ingrédients de l’œuvre de G. Leroux et même une petite distorsion puisque les auteurs ajoutent cette aventure à la liste celles vécues par Joseph Rouletabille dans les romans. En effet, Le fantôme de l’Opéra, ne constitue pas une des enquêtes de Rouletabille. Mais reste un des écrits les plus fameux de Leroux. On note d’ailleurs l’absence du narrateur habituel des enquêtes du détective à la chevelure flamboyante, Sinclair, remplacé justement ici par ledit Rouletabille. A part cela, on revoit avec plaisir tous les éléments célèbres et dramatiques de cette histoire avec en tête la chute du lustre de l’opéra et la mystérieuse loge n°5 réservée pour le fantôme.

Tiphaine