Alors que l’étau se resserre sur les différents personnages, les deux aventuriers, le basque Ortzi et l’américain Pit, missionnés dès le départ par Kruger pour retrouver son or continuent de patauger. Aucune idée d’où se trouve le butin.
De captures en escapades chaque camp (anglais, boers, soldats en rébellion…) marque des points qu’il perd aussitôt. Tout semble se cristalliser auprès d’un fort qui sert quasiment de camp de concentration. C’est du moins ce que cherche à démontrer le journaliste infiltré Winston Churchill.

Entre série de témoignage historique et romance dans un contexte historique, on s’y perd un peu. Le point de départ de ces étrangers perdus dans un pays aride qu’ils ne connaissent pas au milieu d’une faune sauvage insolite à la recherche d’un trésor se transforme en guérillas multiples et peu stimulantes pour le lecteur. Je dois avouer avoir perdu le peu d’empathie que j’avais pour les personnages dans ce troisième tome qui a pour seul mérite d’offrir une conclusion au triptyque (reste à savoir si elle tient bien la route, je laisse le lecteur en décider).

Tiphaine