De par les (nombreux) aléas de sa vie, Audrey Hepburn a plusieurs fois changé de prénoms entre Edda et Audrey (selon ce qui la mettrait le moins en danger), mais n’a jamais voulu changer son nom même si Katherine Hepburn était déjà une star quand Audrey devenait une petite starlette.
Prise au cœur de la guerre entre son père affilié au parti nazi britannique et ses propres actions de résistance, la jeunesse de la jeune fille oscille entre Belgique, Angleterre et Pays Bas. Issue de la noblesse, elle s’en sort à peine pendant la guerre, risquant de mourir de famine. Son rêve de devenir danseuse, elle ne le réalisera pas.
Mais sa grâce et sa fraicheur la feront remarquer au cinéma. Egérie de Hubert de Givenchy dont elle porte les tenues à merveille, Audrey ne parvient pas à créer de vraies histoires d’amour durables. Ses difficultés à avoir des enfants (son but profond dans la vie) et ses fausses couches répétitives n’aideront pas non plus sa vie sentimentale.
Très engagée, elle deviendra la porte-parole de l’UNICEF à la fin de sa vie.

« Audrey Hepburn : un ange aux yeux de faon » est une biographie à l’image de son sujet. Fraiche et dynamique. Terriblement attachante. Les illustrations d’Agnese Innocente collent admirablement bien à la narration. Mi art nouveau mi modernissimes, elles donnent une allure folle à cette bio et rendent formidablement bien le pétillement de cette star incomparable.

Tiphaine