Artwork :
Original artwork done by Jose de Brito.
Additional elements by Jamie Bailey.
Tracklist
1. Diabolical Edict (3:29)
2. Fall Of The Leaf (2:33)
3. Theresiana (3:03)
4. Of Pillars and Trees (4:03) [WATCH]
5. Tenaillement (2:53)
6. Maleficium (3:09)
7. VII Nails (2:17)
8. Vredens Dag (3:20)
9. Suffocation in Ash (3:05)
10. Harbinger of Woe (4:04)
BRODEQUIN revient après 20 ans d’absence avec ce tonitruant Harbinger Of Woe.
« Nous avons eu une série de décès dans notre famille », explique Jamie (basse et chant). "Mike et moi savions que nous devions nous retirer jusqu'à ce que nous ayons le temps et que nous soyons mentalement prêts à accorder à BRODEQUIN l'attention qu'il méritait."
BRODEQUIN s’est appuyé sur des événements et des faits réels, notamment la période médiévale pour ce nouvel album. Jamie est diplômé en Histoire. "Il n'y a tout simplement aucun moment dans l'histoire qui ait été plus brutal que la période médiévale", précise Jamie. « En même temps qu’une telle barbarie se déployait, il y avait aussi une explosion des beaux-arts, de l’architecture et de la musique. Tout cela vient nourrir notre identité en tant que groupe ».
Vous allez prendre une double dose de brutal death metal sans concession. En 10 titres, pour 31 minutes de souffrance, pour le titre Diabolical Edict, vous allez croiser Urbain Grandier, prêtre mort sur le bûcher pour l’affaire de sorcellerie de Loudun (86, France). Dans Jour de colère (Vredens Dag) qui est aussi un film danois Carl Theodor Dreyer, BRODEQUIN nous parle ce qui s’est passé en 1623 avec le pasteur Absalon et Marte Herlofs, accusée de sorcellerie.
L’idée est simple : broyer, couper, mutiler, etc. Tous les raffinements que l’esprit humain a pu mettre en place pour torturer, mutiler des hommes et des femmes accusés à tort ou à raison. L’obsession d’obtenir des aveux à engendrer les dérives les plus infâmes. BRODEQUIN s’en saisit pour mieux vous torturer les tympans à son tour.
Que ce soit la pendaison (Fall Of The Leaf) ou d’autres techniques de suspension tout aussi létales avec la douleur en plus (Of Pillars and Trees), il y a tant de variantes possibles. Seule constante dans Harbinger Of Woe, cette violence permanente, alliée à une vitesse incroyable et à une technique qui force le respect.
Vous avez sur la page facebook du groupe de nombreux playthrough pour mieux vous rendre compte de l’effort fourni.
Sans concession, jusqu’au-boutiste, BRODEQUIN est là pour faire mal, sans raison, sans justificatif et il n’aura aucune pitié. Venez partager la souffrance des suppliciés sur ce terrible Harbinger Of Woe.
